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  • IMPRESSIONS FINALES

    Rendue au bout du voyage, plus de récit, que des impressions, des ressentis lancés çà et là… sans ordre précis? Lancés, oui, mais pas d’ordre? Pas sûre que j’y arriverai.

    Dans un premier temps, moi, me pensant une grande voyageuse, me suis rendue compte que je ne suis que de la p’tite bière comparativement à tous les gens rencontrés sur notre passage : en moyenne 6 mois, une famille vendant tout, business et maison, périple de 15 mois (j’entends encore la femme disant qu’ils réévalueraient au mois d’aout, 15 mois plus tard, lorsque son mari échangeait avec un membre de la famille via Skype. Son mari venait-il de l’apprendre? Mon histoire n’a pas de fin), le couple avec un jeune enfant à bicyclette avec le chariot, maison du bébé, parti depuis quatre ans… ouf! Et bien d’autres.

    Steve, après quatre semaines, considéra que c’était son max de tolérance hors du cocon familial. On se rend à deux mois, point décisif pour nous deux. Le futur projet n’aura un long terme que de deux mois.

    POUR TOUS LES PAYS

    Amabilité des locaux. Aucune priorité aux piétons, traverse piétonnière sert de déco. Rats et coquerelles, faut s’habituer. Locaux en amour avec le bedon de Steve, il était une vedette. Parapluie pour se protéger du soleil. Les marchés pour la proximité avec les locaux. Les endroits où on se retrouvait seuls comme touristes. Rencontres avec d’autres touristes et discussions avec quelques locaux, rencontres éphémères, mais combien intéressantes.

    Pourquoi procède-t-on au remplissage d’essence du réservoir du bus, du minivan, du taxi lorsque les clients sont tous embarqués et qu’on port pour une autre destination lointaine? La veille, le matin, ce n’est pas bon? Trop rapide? Stressant? Mystère organisationnel!

    Toujours être sur le qui-vive pour les arnaques.

    12 heures plus tard que le Québec, 13 heures de plus à l’heure avancée. Difficile pour le Skype, difficile pour certaines personnes de se situer dans le temps. Hi! Hi!

    THAÏLANDE : (tiens, je commence déjà la nomenclature)

    Bangkok, pour nous, 12 jours complets qui ne furent pas assez. Transports en commun excellent. Adoré le taxi boat pour nous rendre à tous les jours à Saphan Taksin, le skytrain.

    Pollution? Peut-être! Mais tellement de découvertes, la capitale et ses environs.

    Chauffeurs de tuk-tuk ne désirant que votre bien-être : trop chaud, trop loin.

    7/11 ominprésents, à tous les coins de rues, même l’un en face de l’autre, 24h/24h, pratique tout de même.

    Nourriture variée, épicée, savoureuse autant dans la rue que dans les restos. Nourriture western.

    Pour moi, grosse difficulté pour traverser les rues à cause de la conduite à sens contraire. Cerveau n’assimile pas ce changement pour regarder correctement des deux côtés. Dangereux… enfin pour moi.

    KANCHANABURI Nita Raft House  27/1 Pak Phraek Rd., Ban Noe, Muang, City Center

    Pour Josée, essentiel un trek plus au nord de C       hiang Mai. 2 jours 1 nuit, pas fait.

    Songkran, se faire arroser pendant quelques heures, cool. Mais pas pendant 3 jours, on a évité, car départ le 2e jour.

    LAOS : nourriture ne casse rien.

    Traversée deux jours Mekong.

    Route de Luang Prabang à Van Vieng.

    Paysages montagneux superbe.

    Randonnée de moto Plateau de Boloven.

    Luang Prabang : plus belle ville coloniale de l’Asie du Sud-Est. Très touristique par contre. Toujours vérifier les prix, les factures, le retour de la monnaie, le taux de change… terrible!

    Pakse : toutes les routes en construction en ville et aux sorties. Acheter masques dans pharmacie.

    Don Det, déception, plage minus avec détritus, que des jeunes, sans compter le buffle et ses résidus sur la plage. Ne donne pas le gout de s’y prélasser. Coup de cœur pour la chute à Don Khone, cascades Somphamit (Li Phi), sentiers sous le couvert des bambous, aire de repos trop tripante avec bungalow ouvert hamac hyper confo, drink ou un bon shake aux fruits, saucette en bas.

    CAMBODGE : Nourriture variée, épicée, savoureuse autant dans la rue que dans les restos. Nourriture western.

    Attention, scam côté frontière cambodgienne. Locaux te prennent en mains pour régler le timbre apposé dans passeport, réclame 300 B par personne. Le front en plus de demander pourboire. On doit le faire seul, car cela ne coute pas un sou.

    Feux de circulation quasi inexistants, si présents, pas du tout respectés.

    Fruit de la fleur de lotus. Menoum, p’tit gout de noisette.

    Siem Reap : Angkor un must, le marché de nuit avec la Pub Street pour un souper. Kratie, pause agréable, resto Tokae, tenu par un expat. Phnom Penh belle ville agréable à visiter avec les monks qui n’ont pas lâché Steve pendant trois heures. Sihanoukville super pour les plages.

    Nous sommes prêts à repartir dans quelques années suite à cette expérience enrichissante, colorée, amusante, frustrante quelquefois, mais si peu.

    Je réfléchis sérieusement à retourner en Asie du Sud-Est. Pourquoi? Pour la même période, je n’ose imaginer le budget en Europe, pour le dépaysement, pour la chaleur, pour la gentillesse des locaux, pour la diversité des paysages, pour la culture, etc.

    Alors, pourquoi ne pas visiter les Philippines, l’Indonésie et la Malaisie? Peut-être le futur périple. On verra.

    Au plaisir de vous faire partager nos souvenirs de voyage dans une galaxie pas trop lointaine.

    Josée et Steve

     

     


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    15 février Ayutthaya

     

    On part vers 9h avec notre maison sur le dos à pied, on est trop bon hi hi. T’avais bien raison Steph, un peu trop de stock, mais pas tant que cela. On veut se trouver un bureau de poste pour envoyer un paquet at home, mais ce n’est pas vraiment notre priorité, alors on ne voit jamais le temps de le faire.

     

    Bus au terminal qui part dans les minutes qui suivent. Le gars nous dit de prendre la place familiale, ie à l’arrière où un espace est aménagé, en fait, y’a de l’espace point pour déposer nos sacs. Grande banquette à l’arrière où nous préférons demeurer pour garder un œil sur nos sacs. Banquette dont le rembourrage a déjà existé. Je suis direct sur le bois. Nous devons rouler au moins 2h30, alors je sors le portable pleine charge pour écrire le récit du 14. Ohhhhh! Les looks des locaux. Je sais qu’on doit s’abstenir de sortir une telle bête devant eux au risque de se faire choper au prochain arrêt ou à l’arrivée, mais c’est un temps mort et j’en profite. La dame à côté de moi regarde l’écran comme si elle n’en a jamais vu. L’autre en avant regarde son chum assis à côté de Steve en lui faisant un signe de tête. Lui m’a plus stressée avec son coup de tête. Quand j’ai entendu sa destination lors du paiement, ouf! Il ne débarquait pas au même endroit. Où? Aucune idée, mais cela ne ressemblait pas du tout à Ayutthaya.

     

    Terminus tout le monde descend. Maintenant, faut trouver le bus 703. Je vois des jeunes touristes, leur demande s’ils savent où l’on doit se diriger. Ils n’en ont aucune idée. Ok! Toilettes first, 3B. pas de prob à payer, mais merde nettoyer vos toilettes. Encore pognée avec une foutue toilette turque. Me grimper dessus avec les deux pieds en hauteur, pas encore atteint ce point de dextérité et je me dis que plus je pisse haut plus je m’arroserai. Alors, autre technique, on s’installe un peu plus vers l’arrière, on diminue le jet, on ramasse tout ce qui pourrait trainer dans le trou et cela y est, enfin quasi. Ensuite, la clope. Ensuite, trouver quelqu’un qui parle anglais. La joke! Au moins les chiffres sont écrits comme on sait les lire. Il n’y a qu’un minivan, pas de big bus avec banquette défoncée. Au lieu de 50B, c’est 80B par personne. Go, go, go! Encore au moins une heure de route. L’endormitoir me prend, ma tête dodeline, des fois assez fort que j’ai peur qu’elle se décroche de mon corps. Cela peut-il arriver? Me semble voir ma tête passer à travers le pare-brise. Une partie ferait le voyage sans moi. La fatigue s’installe. C’est quand qu’on fera de la plage maman? Pas tout de suite, ma fille, pas tout de suite.

     

    Mais le tout est trop facile. Aucune attente à chaque fois pour les bus. On nous dépose à une rue. Faut trouver tout de même. C’est plein d’affiches de raisons sociales… la langue par contre… la fille nous a dit tout droit… alors tout droit mon capitaine. Je vois au loin Tony’s Place. Sachant que notre Gh n’est pas loin, on est sur la bonne route.

     

    Arrivés, elle n’a pas notre réservation. Heille, tu me niaises? Il y a deux GH P.U. Une avec piscine, l’autre pas. L’une avec wifi dans les chambres, l’autre pas. Devinez laquelle nous avons? Eh oui! La toute nue.

     

    On dépose le stock après que la proprio nous explique ses excursions, elle a une réputation de Madame Dollar agressive sur ses ventes, mais sympa. Nous, on l’a trouvé serviable. Elle fait son job, c’est tout.

     

    On décolle pour la rue principale. On cherche un chargeur pour les piles. C’est le chargeur, la pile ou la prise qui fait défaut? Ben là, on a deux chargeurs et on ne sait toujours pas le prob, mais y’a la pile qui charge enfin. Une pile pour la montre, des ballons gonflables pour les enfants et de la corde pour les attacher, fil de broderie.

     

    Il est déjà 14h30 et la faim nous tenaille. On entre à l’intérieur, dans le cœur du marché. Ben en plein l’endroit où aime se tenir les rats. J’en vois trois, en même temps, en-dessous d’un étal. Jeeezz! J’ai encore faim. On voit des tortues dans des bacs de plastique, des poissons, des anguilles??? Des serpents??? Ché plus! Y’a même un poisson qui crawle sur ses nageoires sur le macadam. Ouf! On bifurque direction la rue et on trouve une gargotte pleine de monde. Parfait, c’est ici qu’on mange à quelques pas des rats. Tout ce que j’espère, c’est qu’il ne me passe pas entre les jambes.

     

    On part sur un nowhere. En fait, je cherche la rivière, car Ayutthaya est une ile. On voit une pancarte boat tour. Nous sommes dans la bonne direction. Je désire comparer avec les prix de ma GH pour une xième fois.

     

    300 nous seuls, 200 en groupe. On n’est pas des sauvages et on est pingres. On y va pour le groupe qui s’est avéré un groupe total de 3. Lol. On nous dit 20 min par site (3), la Gh faisait 30 min, j’en ai eu assez de 20. On nous vend le tour aussi pour le superbe couche de soleil. Eh non! Pas de coucher de soleil sur un wat. J’avais dit à Steve que nous n’avions pas encore victimes d’arnaque. Bon, ok, c’est une toute petite, mais si vous aviez vu le soleil rougeoyant, c’était frustrant. On nous a offert de nous débarquer au night market. Why not! Cela s’avère un minuscule marché pour les locaux.

     

    Notre compagnon français nous fait part que cela fait 5 semaines qu’il est en ASE et qu’il n’y a eu que quelques gouttes de pluie la veille. Nous, aujourd’hui, yé, il commence à pleuvoir. Steve dit que nous devrions sortir les ponchos. Es-tu fou? Pluie bienfaisante, apaise la chaleur de mon corps. Déception! Je postillonnais et je me suis arrosée? Était-ce bien de la pluie? Stéphane, mon guide de voyage québécois d’adoption thaï virtuel, semblait un peu rire de moi avec mon parapluie pour me protéger du soleil. Il me dit qu’elle est clémente, d’attendre quelques semaines encore et cela deviendra plus intense. Je crois que nous devrons revoir le planning des journées dans ce cas. Enfin, on verra. Pour l’instant, je dégoutte et cela inclut la rigole dans la craque des fesses.

     

    On revient au Gh. Plus tard, je m’installe au premier plancher pour wifier, car pas dispo dans les chambres. Un Australien arrive et essaie de débarrer le cadenas de la barrière, passé 21h, on barre. Je l’aide, j’ouvre, il me dit qu’il ne veut pas entrer… euh… Ah oui! Il était chaud. Il testait. En fait, il n’a rien testé, c’est moi qui l’ai débarré. Une dame arrive, eh oui, c’est barré. Elle n’a pas sa clé. Elle me demande de lui ouvrir, mais je n’ai pas ma clé sur moi. Cou’donc, je ne suis pas la portière. Je quitte et je dis au couple présent que je leur laisse la tâche maintenant et qu’il y a de maudites chances que l’Australien arrive et ne soit pas plus capable d’ouvrir. Je monte dans ma chambre et redescend plus tard afin de préparer l’itinéraire des wats du lendemain. Qui ne vois-je pas arriver à minuit? Eh oui, l’Australien chaud comme une barrique. Il est avec un autre homme du Gh d’en face. Il ne reconnait même pas son Gh. Pour l’aider, je lui précise qu’il est arrivé à bon port. Il dit qu’il n’a pas sa clé. Je lui fais remarquer que oui, car il est passé auparavant. Il ne se souvient pas si c’est une carte ou une clé. Ils veulent que je leur ouvre Les deux bonhommes sont un peu en christ après moi, car je leur dis que je ne l’ai pas ma clé. Le touriste dit à son chum de boisson comment je ne puis avoir ma clé puisque je suis à l’intérieur et moi de répliquer ce qu’ils ne comprennent pas du fait que je ne l’ai pas sur moi. Enfin, le newf la trouve et à deux réussissent à ouvrir. Il s’assoit à ma table. Oh non! Il demande une bière pour relaxer. Je crois qu’il l’est suffisamment et lui fais remarquer que tout le monde est couché et que tout est fermé. Plus d’un tour dans son sac le mec. Il m’offre une bière s’il en trouve. Je réponds qu’à cette heure, c’est impossible. Ben merde, cela lui a pris moins de temps à trouver deux grosses qu’à débarrer la porte. Je me suis dépêchée à boire la mienne. Il a dû trouver qu’une Québécoise savait siffler une bière en peu de temps. Je l’ai laissé en plan avec sa bière au ¾. Hi! Hi! Ah oui! C’est un sailor qui se considère « like a dog », ce que j’ai traduit comme étant un bad boy. Je ne sais si je le reverrai avant mon départ. Il m’a offert de partir avec lui à vélo le lendemain. Je lui ai répondu que je n’étais pas seule. Il m’a demandé l’âge de mon chum et a dit une connerie que je n’ai pas compris par la suite. Je préfère ne pas savoir.

     

    Fin de la soirée et dodo. Je me couche vers 2h et à 7h je me réveille toujours prête à me lever. Je lambine jusqu’à 8h. Allez hop, prête pour une autre journée que je crois toujours peinarde. Eh non! Cela doit être un problème récurrent des hyperactifs.

     

    Tourlou

     





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    15 février Ayutthaya

     

    On part vers 9h avec notre maison sur le dos à pied, on est trop bon hi hi. T’avais bien raison Steph, un peu trop de stock, mais pas tant que cela. On veut se trouver un bureau de poste pour envoyer un paquet at home, mais ce n’est pas vraiment notre priorité, alors on ne voit jamais le temps de le faire.

     

    Bus au terminal qui part dans les minutes qui suivent. Le gars nous dit de prendre la place familiale, ie à l’arrière où un espace est aménagé, en fait, y’a de l’espace point pour déposer nos sacs. Grande banquette à l’arrière où nous préférons demeurer pour garder un œil sur nos sacs. Banquette dont le rembourrage a déjà existé. Je suis direct sur le bois. Nous devons rouler au moins 2h30, alors je sors le portable pleine charge pour écrire le récit du 14. Ohhhhh! Les looks des locaux. Je sais qu’on doit s’abstenir de sortir une telle bête devant eux au risque de se faire choper au prochain arrêt ou à l’arrivée, mais c’est un temps mort et j’en profite. La dame à côté de moi regarde l’écran comme si elle n’en a jamais vu. L’autre en avant regarde son chum assis à côté de Steve en lui faisant un signe de tête. Lui m’a plus stressée avec son coup de tête. Quand j’ai entendu sa destination lors du paiement, ouf! Il ne débarquait pas au même endroit. Où? Aucune idée, mais cela ne ressemblait pas du tout à Ayutthaya.

     

    Terminus tout le monde descend. Maintenant, faut trouver le bus 703. Je vois des jeunes touristes, leur demande s’ils savent où l’on doit se diriger. Ils n’en ont aucune idée. Ok! Toilettes first, 3B. pas de prob à payer, mais merde nettoyer vos toilettes. Encore pognée avec une foutue toilette turque. Me grimper dessus avec les deux pieds en hauteur, pas encore atteint ce point de dextérité et je me dis que plus je pisse haut plus je m’arroserai. Alors, autre technique, on s’installe un peu plus vers l’arrière, on diminue le jet, on ramasse tout ce qui pourrait trainer dans le trou et cela y est, enfin quasi. Ensuite, la clope. Ensuite, trouver quelqu’un qui parle anglais. La joke! Au moins les chiffres sont écrits comme on sait les lire. Il n’y a qu’un minivan, pas de big bus avec banquette défoncée. Au lieu de 50B, c’est 80B par personne. Go, go, go! Encore au moins une heure de route. L’endormitoir me prend, ma tête dodeline, des fois assez fort que j’ai peur qu’elle se décroche de mon corps. Cela peut-il arriver? Me semble voir ma tête passer à travers le pare-brise. Une partie ferait le voyage sans moi. La fatigue s’installe. C’est quand qu’on fera de la plage maman? Pas tout de suite, ma fille, pas tout de suite.

     

    Mais le tout est trop facile. Aucune attente à chaque fois pour les bus. On nous dépose à une rue. Faut trouver tout de même. C’est plein d’affiches de raisons sociales… la langue par contre… la fille nous a dit tout droit… alors tout droit mon capitaine. Je vois au loin Tony’s Place. Sachant que notre Gh n’est pas loin, on est sur la bonne route.

     

    Arrivés, elle n’a pas notre réservation. Heille, tu me niaises? Il y a deux GH P.U. Une avec piscine, l’autre pas. L’une avec wifi dans les chambres, l’autre pas. Devinez laquelle nous avons? Eh oui! La toute nue.

     

    On dépose le stock après que la proprio nous explique ses excursions, elle a une réputation de Madame Dollar agressive sur ses ventes, mais sympa. Nous, on l’a trouvé serviable. Elle fait son job, c’est tout.

     

    On décolle pour la rue principale. On cherche un chargeur pour les piles. C’est le chargeur, la pile ou la prise qui fait défaut? Ben là, on a deux chargeurs et on ne sait toujours pas le prob, mais y’a la pile qui charge enfin. Une pile pour la montre, des ballons gonflables pour les enfants et de la corde pour les attacher, fil de broderie.

     

    Il est déjà 14h30 et la faim nous tenaille. On entre à l’intérieur, dans le cœur du marché. Ben en plein l’endroit où aime se tenir les rats. J’en vois trois, en même temps, en-dessous d’un étal. Jeeezz! J’ai encore faim. On voit des tortues dans des bacs de plastique, des poissons, des anguilles??? Des serpents??? Ché plus! Y’a même un poisson qui crawle sur ses nageoires sur le macadam. Ouf! On bifurque direction la rue et on trouve une gargotte pleine de monde. Parfait, c’est ici qu’on mange à quelques pas des rats. Tout ce que j’espère, c’est qu’il ne me passe pas entre les jambes.

     

    On part sur un nowhere. En fait, je cherche la rivière, car Ayutthaya est une ile. On voit une pancarte boat tour. Nous sommes dans la bonne direction. Je désire comparer avec les prix de ma GH pour une xième fois.

     

    300 nous seuls, 200 en groupe. On n’est pas des sauvages et on est pingres. On y va pour le groupe qui s’est avéré un groupe total de 3. Lol. On nous dit 20 min par site (3), la Gh faisait 30 min, j’en ai eu assez de 20. On nous vend le tour aussi pour le superbe couche de soleil. Eh non! Pas de coucher de soleil sur un wat. J’avais dit à Steve que nous n’avions pas encore victimes d’arnaque. Bon, ok, c’est une toute petite, mais si vous aviez vu le soleil rougeoyant, c’était frustrant. On nous a offert de nous débarquer au night market. Why not! Cela s’avère un minuscule marché pour les locaux.

     

    Notre compagnon français nous fait part que cela fait 5 semaines qu’il est en ASE et qu’il n’y a eu que quelques gouttes de pluie la veille. Nous, aujourd’hui, yé, il commence à pleuvoir. Steve dit que nous devrions sortir les ponchos. Es-tu fou? Pluie bienfaisante, apaise la chaleur de mon corps. Déception! Je postillonnais et je me suis arrosée? Était-ce bien de la pluie? Stéphane, mon guide de voyage québécois d’adoption thaï virtuel, semblait un peu rire de moi avec mon parapluie pour me protéger du soleil. Il me dit qu’elle est clémente, d’attendre quelques semaines encore et cela deviendra plus intense. Je crois que nous devrons revoir le planning des journées dans ce cas. Enfin, on verra. Pour l’instant, je dégoutte et cela inclut la rigole dans la craque des fesses.

     

    On revient au Gh. Plus tard, je m’installe au premier plancher pour wifier, car pas dispo dans les chambres. Un Australien arrive et essaie de débarrer le cadenas de la barrière, passé 21h, on barre. Je l’aide, j’ouvre, il me dit qu’il ne veut pas entrer… euh… Ah oui! Il était chaud. Il testait. En fait, il n’a rien testé, c’est moi qui l’ai débarré. Une dame arrive, eh oui, c’est barré. Elle n’a pas sa clé. Elle me demande de lui ouvrir, mais je n’ai pas ma clé sur moi. Cou’donc, je ne suis pas la portière. Je quitte et je dis au couple présent que je leur laisse la tâche maintenant et qu’il y a de maudites chances que l’Australien arrive et ne soit pas plus capable d’ouvrir. Je monte dans ma chambre et redescend plus tard afin de préparer l’itinéraire des wats du lendemain. Qui ne vois-je pas arriver à minuit? Eh oui, l’Australien chaud comme une barrique. Il est avec un autre homme du Gh d’en face. Il ne reconnait même pas son Gh. Pour l’aider, je lui précise qu’il est arrivé à bon port. Il dit qu’il n’a pas sa clé. Je lui fais remarquer que oui, car il est passé auparavant. Il ne se souvient pas si c’est une carte ou une clé. Ils veulent que je leur ouvre Les deux bonhommes sont un peu en christ après moi, car je leur dis que je ne l’ai pas ma clé. Le touriste dit à son chum de boisson comment je ne puis avoir ma clé puisque je suis à l’intérieur et moi de répliquer ce qu’ils ne comprennent pas du fait que je ne l’ai pas sur moi. Enfin, le newf la trouve et à deux réussissent à ouvrir. Il s’assoit à ma table. Oh non! Il demande une bière pour relaxer. Je crois qu’il l’est suffisamment et lui fais remarquer que tout le monde est couché et que tout est fermé. Plus d’un tour dans son sac le mec. Il m’offre une bière s’il en trouve. Je réponds qu’à cette heure, c’est impossible. Ben merde, cela lui a pris moins de temps à trouver deux grosses qu’à débarrer la porte. Je me suis dépêchée à boire la mienne. Il a dû trouver qu’une Québécoise savait siffler une bière en peu de temps. Je l’ai laissé en plan avec sa bière au ¾. Hi! Hi! Ah oui! C’est un sailor qui se considère « like a dog », ce que j’ai traduit comme étant un bad boy. Je ne sais si je le reverrai avant mon départ. Il m’a offert de partir avec lui à vélo le lendemain. Je lui ai répondu que je n’étais pas seule. Il m’a demandé l’âge de mon chum et a dit une connerie que je n’ai pas compris par la suite. Je préfère ne pas savoir.

     

    Fin de la soirée et dodo. Je me couche vers 2h et à 7h je me réveille toujours prête à me lever. Je lambine jusqu’à 8h. Allez hop, prête pour une autre journée que je crois toujours peinarde. Eh non! Cela doit être un problème récurrent des hyperactifs.

     

    Tourlou

     





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    Qui sommes-nous?

     

     

    Qui sommes-nous?

    Un couple de quinquagénaires pour qui les voyages permettent de partir en cavale, loin de la routine.

    Pour nous, le mois de février deviendra un point tournant, le début d'une pause professionnelle pour l’analyste-système ainsi que pour l’enseignante au secondaire, le début d'un périple de trois mois en Asie du Sud-Est. Tout pour nous déstabiliser, perdre nos repères, travailler notre patience…

    Habitués aux tout-inclus, tout en organisant nous-mêmes nos excursions, plusieurs road trips à notre actif, quelques voyages en routarde pour la partie yin du couple. ces escapades se sont déroulées dans des pays situés soit en Afrique du Nord, en Amérique Latine, dans les Caraïbes, aux États-Unis sans oublier une infime partie de la patrie mère.

    L’idée du périple en Asie a vu le jour en 2011. Arrangement d’un congé différé pour une période de six mois. Recherche, planification, organisation sur une période de deux ans.

    Le but ultime est arrivé.

    Par ce blogue, nous désirons partager avec vous nos aventures, nos mésaventures, nos rires, nos impatiences, nos découvertes… enfin, vous permettre de voyager avec nous.

    Nous vous invitons à commenter nos récits. Il nous fera extrêmement plaisir de vous lire et, pourquoi pas, vous répondre quelquefois.

    Malgré que ce blogue ait été créé dans le but que nous nous suiviez en orient, nous le débutons avec notre dernier voyage en Rep Dom ce qui nous a permis d'apprivoiser ce média. 

    Josée et Steve

     

     

     


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