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    3 mars Koh Chang

     

    Oublié de mentionner que le film Ésimésac passe au Cambodge traduit en kmer.

     

    La femme de chambre passe deux fois. Grasse matinée ce matin. Rien de prévu.

     

    P’tit dej, on essaie le wifi, difficile, il est constant, part, revient, part, revient, oups, ne revient plus.

     

    Nous sommes très indécis. Nous n’avons pris que trois nuits dans l’ile afin de voir venir la suite, les 4 nuits suivantes avant un retour sur Bkk où nous voulions passer 4 autres journées complètes pour un total de 8. Tellement à voir encore.

     

    Que fait-on? Je feuillette tous les cartables d’activités : les éléphants déjà fait, le snorkeling et plage check, de plus, Steve n’aime ni l’un ni l’autre, à 50$ chacun, non, trekking à une température ressentie de 37, pas vraiment, les chutes, on en a vu en masse, Koh Mak et Koh Kood, plages paradisiaques, nous sommes allés sur la plage trois fois, deux heures à chaque fois, c’était suffisant, alors plage pendant 3-4 jours, bof! Cela ne bouge pas assez, crevant, oui, beau, mais, après un certain temps, on se fatigue à ne rien faire. On vérifie le prix d’un taxi pour la journée au gh, quasi 90$, ouf encore. Le motorbike, j’ai bien peur, les routes sont tout en tournants très serrés, les pentes abruptes, en plus, dans le sens contraire. Trop la chienne. On rencontre un songthaew qui nous demande 1500 bahts, environ 52$, plus raisonnable. C’est ce que nous choisissons pour le lendemain.

     

    Décision finale, nous parton plus tôt pour la grande ville, Bkk. Nous avons tout de même choisi un hôtel avec piscine à partir du 9 avril, le New Siam 2 sur Rambuttri, faut voir s’il y a de la place à partir du 5.

     

    Nous avons rôdé autour de l’hôtel, première glacée délicieuse, t-shirt 5$, malgré ma promesse de ne pas en acheter, Steve s’est trouvé une casquette, tour à la plage sans même s’y poser ce qui confirme que la plage ne nous tente vraiment pas.

     

    Retour au gh. Donc, tant qu’à tourner en rond ainsi, aussi bien se rendre en ville où on trouvera plein d’activités différentes pour nous amuser et la piscine pour nous détendre si le gout nous en prend.

     

    Dangereux, très dangereux de marcher dans la rue. Il y a un semblant de trottoir qui devient une extension de la route, si pas d’entreprises, pas de lumières de grands bouts. Faut vraiment marcher face au trafic, être extrêmement vigilant, je me vois souvent en vol plané lorsque certains passent en fou du volant. Sans compter que je surveille aussi le sol afin de ne pas rencontrer une bébête inopportune. Les serpents, ce n’est pas le jour qu’ils sortent à la grosse chaleur et c’est la jungle.

     

    Problème encore avec Amazone. Les cons m’ont débloqué pour mes avances de fonds, mais pas pour la consultation de mon compte.

     

     

     

    4 mars Koh Chang

     

    Petit prob après petit prob : pas d’eau chaude, elle veut nous montrer comment cela fonctionne. Euh… c’est que cela fait quasi deux mois que nous sommes sur la route avec le même type de douche. Bon, je ne lui ai pas dit, mais je l’ai pensé.

     

    Toutes les douches ont un élément chauffant individuel chauffant l’eau au fur et à mesure. On ajuste la température avec un gros bouton qu’on tourne. That’s it! Prob réglé, il n’y en avait pas d’eau chaude.

     

    Certaines lumières ne fonctionnent plus, disjoncteur à l’extérieur a sauté. Réglé.

     

    La clim, cette nuit, fonctionnait très mal. Il faisait trop chaud. Prob réglé ce matin.

     

    Tout se règle tout de même rapidement, mais c’est la première fois que cela s’accumule ainsi, rien de dramatique toutefois.

     

    Seul le Wifi n’est vraiment pas stable. J’ai tout de même réussi à effectuer tout ce que je désirais même appeler Amazone pour débloquer mon compte sur le Web. Elle ne m’entendait pas très bien et me demande de la rappeler. C’est parce que cela ne changera absolument rien, ma chère dame. Et tant que j’ai la connexion, je ne veux pas la lâcher. Se souvenir de parler très clairement et très très lentement avec Skype. En plus, c’était ma dernière journée d’abonnement pour les appels avec les téléphones fixes. Ouf!

     

    Ce matin, on se renseigne à une autre chauffeure de songthaew pour une randonnée. Au lieu de 1500 bahts (52$) par une autre, hier, elle nous demande 2500 bahts, idem que le gh soit 88$ environ. On essaie de marchander. Au mieux, 1300 bahts, départ à 10h30, retour à 14h30. On laisse tomber. Voir des éléphants, singes, un point de vue, une minuscule chute et trois plages… On veut meubler notre journée, mais pas à ce prix, donc repos à la gh sur le bord de la piscine. Une fois n’est pas coutume.

     

    Les nuages s’installent. Petite pluie bienfaisante suivie d’une autre beaucoup plus drue. Super! Cela rafraichit l’atmosphère. C’est en plein le temps de sauter à l’eau et d’en profiter. L’eau est tiède, cela change des bouillonnantes. La pluie est fraiche, bon contraste. Au bout de quelques heures, le soleil revient entrecoupé de quelques averses qui ne durent pas.

     

    Recherche pour une gh dans le bout de Khao San Road. Plusieurs décrient ce coin hyper touristique, nous, on aime bien l’ambiance. On cherche avec piscine, plaisant à la fin d’une journée accablante surtout sur le bitume et dans la pollution.

     

    J’ai écrit à New Siam 2, pas de réponse. Donc, faut se trouver un plan B pour les 4 jours en avance dans la capitale.

     

    Plus relaxe qu’aujourd’hui, tu meurs. Steve part s’allonger vers 14h et ne ressort plus de la chambre.

     

    On retourne manger dans la rue à pas cher comme toujours. On y rencontre un Américain qui vit en Thaïlande depuis 10 ans, 3 mois à Koh Chang. Conversation très intéressante. Il partage avec nous sa vision des Thaïs qui est, en fait, la même pour tous. Monde souriant, ne montre pas leurs véritables émotions, pas par hypocrisie, mais afin que les autres ne subissent pas leur mauvaise humeur, pensées… Les personnes sont accueillies comme des rois chez eux, on ne pensera jamais les mettre mal à l’aise. Peuple qui s’entraide. Pas d’esclandre, ne pas faire perdre la face en public. Nous avons des leçons à en tirer, nous qui manquons énormément de tolérance. C’est un psycho-thérapeute très friqué à la retraite, mais n’affiche pas sa fortune. Il aimerait s’ouvrir un bureau et repartir en business. Très volubile, nous avons dû le quitter vers 22h afin que Steve prépare ses valises.

     Départ demain pour Bangkok.





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