•  

    8 mars Vientiane + nuit pour Pakse

     

    Vientiane n’est pas une ville intéressante, décevant. À part le parc sur le bord du Mekong, la porte Patuxai (arc de triomphe), un vat intéressant, bof bof. Même le marché n’est pas du tout intéressant pour les touristes surtout quand tu en as vu d’autres auparavant. Difficile d’oublier celui de Chiang Mai, le plus original et intéressant.

     

    Aujourd’hui, un vat, peut-être le musée. On cherche de quelconques activités en attendant le départ pour Pakse à 18h30 dans un bus couchette, arrivée environ 12 heures plus tard. Pas eu de punaises, on n’en veut pas, et j’espère que le bus ne nous apportera pas de mauvaises surprises.

     

    On décolle vers 12h30, direction un vat. Formalité accomplie, ie photo. Direction l’autre wat payant raté hier. Finalement, je jette un coup d’œil, cela semble vraiment same-same sauf que c’est un modèle thaï et non lao. Je passe mon tour. Direction Musée National du Laos. Ouf! Que cela n’a pas l’air terrible. On passe aussi. Par contre, la partie la plus intéressante fut le marché local entre les deux wats. Malade! De saleté, de grandeur, de gugusses, de senteurs, de monde… C’est aussi le terminus des bus locaux. On fait quelques achats pour la ride de nuit : chips, oranges et, on ne sait comment, une pomme s’est glissée dans le sac. On y bouffe un très bon sandwich baguette française qu’on déguste à travers les senteurs d’essence des bus. J’y trouve aussi une pièce de matériel sans finition sur les bords vraiment pas cher. Une jetée sur le lit? Enfin, on verra.

     

    Souper à 17h avant le départ. On trouve au bout de la rue de notre gh, un café vraiment bien avec des sandwichs style français : croque-monsieur, panini, pizza sous-marin, croissant garni, etc. Supers desserts français, pour nous, un flanc (tarte aux œufs) et mousse au caramel. Menoum!

     

    Pour une fois, le lift arrive en avance de 15 minutes, vite, vite, je ferme le portable. Le songthaew est vraiment plein, nous sommes 12 sans compter tous les sacs à dos. On roule pendant environ 20 minutes. On arrive à un terminus. On débarque. Faut rembarquer, pas encore arrivés.

     

    Le deuxième coup me semble plus long. J’ai les yeux qui piquent à cause de la poussière, des vapeurs d’essence et d’une odeur de plastique brulé. Dégueu! Fait noir, cela brasse, nous sommes autant dans le songthaew puisque d’autres nous ont rejoint.

     

    Enfin, on arrive. C’est un peu le bordel, car le jeune homme cherche le bus en courant d’un bord à l’autre et tout le monde le suit, mais, nous, on a des sacs, hein, faut pas oublier. Pas penser de faire le tour, de trouver et de venir nous chercher après? Hé! Ho!

     

    Ensuite, ils nous annoncent qu’on ne part qu’à 20h30 tout comme les agences l’offraient en ville… vrai qu’on paie 20,000 kips de moins, alors, c’est moins chiant et probablement que les agences font aussi la run de lait.

     

    On s’installe à une table face au bus. 15 min avant le départ, juste avant que nous allions à la bécosse, on se rend compte qu’un couple de jeunes, nous sommes toujours les plus vieux, change leurs sacs de bus. On va jeter un coup d’œil. Eh oui, maintenant, on change. Merdouille!

     

    J’avais lu qu’il fallait demander une place en bas vers le milieu afin que cela ne brasse pas trop. Le gh m’avait répondu que je ne pouvais choisir ma place. On est où, vous pensez? En haut, en arrière complètement.

     

    J’écris dans le bus et on vient de fermer toutes les lumières. Moi qui croyais que je pourrais enfin m’avancer dans la lecture de mon roman n’ayant pas de médias sociaux à suivre. C’est vraiment foutu. Je ne peux croire que je me coucherai, il est quelle heure déjà, 21h08. Au secours! Pas grand-chose à voir à l’extérieur malgré les immenses fenêtres, fait noir comme dans le cul du diable. Ouf! On vient de dépasser un autre sleeping bus VIP, c’ est gros ces bébêtes. Je suis mieux de ne pas regarder, je crois. Je capote, c’est le silence total, tout le monde est déjà couché. Je sens que la soirée, la nuit seront looooonnnnnngggggguuuuues.

     

    Tiens, je me suis trouvée une occupation : si cela pique, sont-ce des punaises? C’est tout de même un gros risque dans ce type de transport. Me semble que cela me gratte. On verra demain si j’ai les 3 piqures en ligne.

     

    Voilà que je me mets à divaguer, car je m’emmerde. Un accident sans aucun blessé mettrait un peu de piquant dans ce tour. Quand je pense au crash d’avion de la cie malaisienne.

     

    Divers : les Laotiens portent leur veste/manteau dos devant en insérant leurs bras dans les manches. Pas de fermeture éclair??? Steve dit que cela doit être parce que les mouches  collent dessus et que c’est difficile à nettoyer.

     

    Faut vraiment être prudent lorsqu’on marche sur les trottoirs ou dans les rues : trous d’hommes ouverts, crevasses, dalles cassées avec abime, énormes trous inconnus, etc.

     

    Allez, je vous quitte, je suis occupée à me gratter.

     

    Bisous.

     

    9 mars commentaires sur la nuit.

     

    Nous sommes partis vers 21h. Je me suis rappelée que j’avais ma mini lampe de poche dans mon sac messager, pile à plat. Ah oui, ma lampe frontale. Elle fonctionne, donc un peu de lecture face à la fenêtre afin de ne pas déranger les autres. Cela n’a pas été long que j’ai commencé à canter au bout d’une heure. Je ferme, réouvre, referme et je m’installe pour la nuit. Un peu tassés avec un sac de jour et nos deux sacs de messager.

     

    Ce qui est fourni : une couverture légère, un oreiller, une bouteille d’eau, un gâteau, un jus et une serviette, j’imagine mouillée, emballée. De la place au-dessus et en-dessous pour nos chapeaux, l’autre sac de jour et le top de mon sac à dos dans lequel je garde précieusement mes gugusses en papier de soi que j’ai réussi à préserver jusqu’ici au bout d’une semaine. Je devrais les ramener en bon état.

     

    Oui, cela brasse, mais ce n’est pas si mal. Le problème, c’est que cela cogne et fort souvent. Le bus s’arrête plusieurs fois pour examiner l’arrière justement de notre côté. Finalement, ils décident de réparer le joint universel qui, selon Steve, donnait ces fameux coups durs pour le corps et le sommeil. J’ai réussi à sommeillerà partir de 2h du mat, réparation effectuée à 4h.

     

    Malgré cette expérience plus ou moins concluante, je le referai sûrement un jour ici ou ailleurs.

     

    On arrive à 8h à Pakse. Naturellement, les songthaews nous attendent. À deux reprises, je réponds not now.

     

    Je ne sais pourquoi, mais au lieu de prendre nos repères au café en face avec la carte de Lonely Planet, on embarque pour 20,000 kips, bon, ce n’est que 2$ environ, mais…

     

    On lui demande de nous débarquer à un hôtel dont on se rappelle le nom pour nous situer. On n’a rien booké à l’avance. Beaucoup trop cher, on reprend nos sacs et marchons. Deux autres, toujours trop cher, 35$, 50$.

     

    Devinez où on se retrouve après quelques rues? Devant le terminus! Steve n’y croit pas. Eh oui, Steve, nous n’étions qu’à quelques rues. Ce fut notre erreur, mais le gars nous a offert de nous débarquer dans le centre. Cela c’est son arnaque, car on y est dans le centre. Naturellement, il a pris un détour. Première et dernière fois qu’on agit ainsi. Comprends pas pourquoi on n’a pas agi comme d’hab. Les erreurs sont souvent dues à la fatigue et le chum l’est pas à peu près. Il vient justement de m’annoncer qu’il se couche. Bon, je fais quoi maintenant?

     

    On est vraiment surpris, car pas de gh sur le bord de la rivière. Steve consulte la carte de Lonely Planet, repères pris, on repart. On rencontre des touristes, je me renseigne, nous sommes dans la bonne direction, qu’une rue et nous y sommes dans le quartier des gh. On en visite deux. Le premier, un frigo, pas de wifi dans les chambres et installation dans le lobby pas terrible. Celui en face, pas de frigo, une belle terrasse avec fauteuils et wi-fi dans la chambre qui est très spacieuse avec deux lits jumeaux et même la télé, savon, papier de toilette, deux bouteilles d’eau… chaude. Le luxe, quoi!

     

    Nous ne sommes pas rapides pour débuter cette journée du 9 mars. Suite dans le prochain récit.

     


    4 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique