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    23 février Chiang Maï

     

    On a pris un autre rythme, lever tard, 9h pour moi, 10h30 pour le vieux. Steve s’occupe des photos pour le plaisir de nos lecteurs et on part vers 12h15. Où? Je ne sais trop. Cela dépend des couts proposés par les songthaew soit Doï Suthep soit Doï Inthanon et le village de Ban Tawaï, village de gosseux de bois pour mon chum.

     

    Je descends prendre deux cafés et je suis abordée par un homme de l’hôtel qui me demande ce qu’on a prévu pour la journée. Je lui nomme les deux endroits. Il me déconseille Doï Inthanon, pas compliqué, c’est parce que c’est trop loin. Il me propose 800B pour Doï Suthep et m’énumère les endroits à voir. Je lui dis que j’en parlerai à mon husband, il descend tout de suite à 600B. Anyway, I have to talk to my husband. Il me suit, j’ouvre la porte, il me suit toujours, entre dans la chambre... euh… c’est que mon chum est toujours au lit. Ouf! Il sort.

     

    La place où avait lieu le spectacle vu auparavant est envahie par des gargottes et par des kiosques de vente. On y déjeune avec des tout petits œufs, des rouleaux printaniers frits et non frits. On décolle. On marche, on marche et on se rend compte qu’on arrive dans le quartier chinois, plein plein de bofs de boutiques. On refait le plein de baudruches. On cherche un endroit pour réparer la serviette anti-dégoulinures du visage pour Steve, pas moyen, on trouve des boutons pressoir, mais personne pour nous réparer la chose. Pas pris de photos. Suis-je blasée déjà de ce type de place? Mais ce n’est pas joli, pas du tout. Pour les locaux plus que pour les touristes.

     

    On attend qu’un songthaew nous accoste. C’était le but de notre déambulage dans les rues, trouver une rue plus tranquille où on pourrait discuter tranquillement.

     

    Pour Doï Inthanon, on nous charge 2300B, les agences 2600B. Dans tous les cas, c’est trop cher.

     

    L’heure avanve. Il est déjà 13h30. Je décide de laisser tomber Doï Inthanon, car loin, cher et tard. Nous voulions y joindre un village de gosseux de bois. On laisse tomber. On trouve un gars qui nous fait le deal à 600B, non, trop cher. C’est toujours la même routine. Sérieux, on trouve cela pas pire, mais il ne faut pas perdre la main, alors je lui offre 500B, me semble que le chiffre est plus rond en bouche.

     

    Et c’est parti mon kiki pour la montagne en lacets, trop cool. Je passe d’un banc, en long, à l’autre afin de prendre des photos de la ville en surplomb que je vois à travers la forêt. Je me suis cassé la tête pour rien, car notre chauffeur arrête à un point de vue. Wow! Grandiose! Des gens sont assis au sol pour vendre leurs babioles. Je me sens coupable de ne même pas y jeter un coup d’œil, mais on prend la peine de donner un ballon.

     

    Et on grimpe et on grimpe. Magnifique route. Arrivés, on voit les quelques 700 marches bordées de deux dragons. Plus un dragon possède de têtes plus il est puissant. Steve m’attend en bas. Le conducteur m’octroie une heure. Ouf! C’est haut. Dans l’escalier, de jeunes enfant sont habillés de costumes traditionnels afin qu’on prenne des photos et qu’on leur donne quelques pièces de monnaie. J’ai la caméra dans les airs et je clique clique. On verra bien si elles sont bonnes. Un-deux arrêts afin de reprendre mon souffle.

     

    En haut, c’est same-same, mais toujours beau. L’élément sup, c’est le moine qui distribue des bracelets blancs plutôt des cordes qu’il noue au poignet… aux hommes ne pouvant s’adresser aux femmes. Auparavant, il le trempe dans une eau que j’imagine bénie, dit des prières. Tu fais un vœu qui devrait se réaliser lorsque la corde tombe. À ce moment, tu le brules. Tu ne dois pas l’enlever. Cela éloigne les mauvais esprits. J’ai remarqué, par contre, que, pour les femmes, pas d’eau, pas de prières. Le moine a précisé à une vieille dame qu’il ne pouvait s’adresser aux femmes. C’est drôle, car celle qui me précédait et moi-même avons eu droit à quelques paroles à savoir d’où on venait.

     

    On jette encore un coup d’œil aux bols chantant. En montant, le prix était de 1800$. Sûr qu’il ne descendra pas jusqu’à 300B et il ne cherche même pas à marchander. Je vais devoir monter un peu mon offre. En redescendant, j’entends une vendeuse marchander fort, descendre de beaucoup son prix. Je me dis que c’est la place. Je ne sais combien voulait payer la touriste, mais elle exagérait. Je m’essaie. Même bol que l’autre à 1000$. Elle me demande combien je veux donner, mon offre est à 500B et je n’irai pas plus haut. C’est 18.50$. Elle offre à 600B. non, non merci. J’en profite pour sortir la corde blanche afin que Steve la noue autour de mon poignet devant son kiosque. Cela lui donnera le temps de réfléchir. On repart lentement. Yé yé yé! Madame, madame, 500B. Enfin, je l’ai obtenu ce foutu bol et celui-là Steve réussit à le faire chanter. Il est vraiment beau avec un design en relief d’une déesse, Steve dit en ronde-bosse, dans le fond. Vraiment pas cher, car les autres sont plus ordinaires, sans relief. Est contente la madame, mais c’est du poids à ajouter encore dans le sac, mais cela vaut la peine.

     

    Notre chauffeur nous attend avec un groupe de songthaeweurs. On nous parle, on nous dit quoi!!! Je fais des farces en leur lâchant comme toujours boumboui falang, l’un d’eux rit, mais, par des signes, je lui fais remarquer qu’il est dans le même était que le chum, en disant woman monk en ôtant mon chapeau, une autre : what wat!!! I’m so drôle. Hi! Hi!

     

    Arrêt au retour à une minuscule cascade. Nous ne sommes pas chanceux pour les chutes, car période sèche. Cela nous rappelle la chute Vauréal à l’ile d’Anticosti, plusieurs semaines sans pluie, quelques coulées d’eau.

     

    Débarquement à la porte Thae Phae. On booke notre départ pour le Laos, on change notre argent dans un comptoir d’échange, p’tite bière à l’hôtel, lecture fichier Laos, pas encore booké pour Luang Prabang, médias sociaux.

     

    On part pour le Sunday Market tout petit à côté de celui de la veille. En fait, il est sur la place du spectacle vu auparavant. Je sais, je l’ai déjà écrit. On s’enligne pour le Night Market au bout au bout au bout, il finit quand ce bout, de la rue. Cette rue est la même prise la veille lorsque nous ne savions pas où aller. Des jeunes filles devant un salon de massage ont envoyé des bisous au chum lorsque j’étais éloignée de lui de l’autre côté de la rue. Le massage ici doit se terminer avec finition. Ce soir, cela se confirme. Beaucoup de bars emplis de bonhommes, plein de filles qui se tortillent, il y en a même une qui danse lascivement quasi sur le trottoir sur un podium.

     

    Wouash! Comme d’hab, kiosques des deux côtés du trottoir. On finit par trouver la grande place où sont situés les autres kiosques. On en fait le tour en deux temps trois mouvements. On n’a pas du tout aimé l’ambiance, alors on cherche un endroit pour bouffer. Ce soir, indien. Tellement bon. Je demande conseil au serveur pour varier du poulet au beurre que Steve voulait prendre. Vraiment délicieux! J’ai choisi cet endroit parce qu’il y a une scène, donc spectacle en vue. Finalement, quelques tounes et that’s it. Par contre, par contre, qui sont ces belles femmes??? Des katoys! Nous sommes assis juste à côté de leur bar, spectacle à 21h30. Le serveur nous dit de prendre notre temps pour manger, pour finir notre bière afin, ensuite, de traverser pour le show.

     

    Steve ne veut pas rester, mais j’insiste. On n’a aucun regret. Encore une fois, une superbe fin de soirée. Naturellement, ce sont des interprétations de chanteurs connus. Très bon, mais la bière est super chère, 110B pour une petite quand on paie à l’hôtel 70B pour une grosse. À la fin, un des katoys se promène avec une affiche bière à 50B. Ok, je commande. Les bières arrivent, mais le prix est encore à 110B, je refuse de payer, je ne comprends pas trop la passe, mais on remarque que les bières ne sont même pas débouchées. C’est quoi l’arnaque? On part.

     

    Appel à mon amie Loulou, réseaux sociaux et dodo.

     

    jo

     





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