24 février Route Chiang Khong

Lever 9h, départ 10h en minivan pour le dodo à Chiang Khong. 30 min de ramassage de touristes. Le véhicule est plein, 13 personnes à part le chauffeur. Nous sommes chanceux, les premiers à embarquer et nous nous assoyons à l’avant. Encore une fois, les seuls qui parlent français, c’est soit anglais soit allemand.

Comme le dit Steve, les routes sont très belles. Une chance, car nous en avons pour quelque cinq heures. Notre chauffeur est beaucoup plus calme que celui de notre sortie avec l’agence. Les dépassements se déroulent tel un ballet, ne sont pas rares ceux même si interdiction et qu’on rencontre les autres de face. Les véhicules d’un côté et de l’autre se déplacent sur l’accotement.

Sur le menu des trois jours, que j’ai photographié, on précisait qu’il y avait un arrêt au temple blanc, déjà visité lors de l’arnaque organisée, oups lors de l’activité. Nous n’étions pas intéressés, mais on s’est dit qu’on en profiterait pour se sustenter. Finalement, arrêt de 20 min. Pas assez de temps pour manger, juste assez pour le pipi, boire et fumer. Un gars nous accueille en offrant leur pad thaï. Désolée, mais c’est trop vite pour moi. On devrait arriver vers 15h. Selon ce que j’ai lu sur le Web, pas grand-chose à faire dans cette ville. On en profitera pour trouver notre Gh à Luang Prabang. Mise à jour de mes récits, dépenses dans le minivan. Pas de perte de temps.

18 jours passés en Thaïlande. Un peu triste de quitter ce pays. On s’y était habitué. Nouvelle langue, nouvelle devise, nouvelle bouffe, nouvelle culture, nouveau décor.

Arrêt au temple blanc finalement. On ne se souvenait pas que c’était si loin. On achète de la mangue pas mûre, c’est ainsi que les locaux la mangent. Elle est verte et servie avec un sachet de ce qui semble être du sucre, sel et autre épice. Un peu bizarre. Un plat de riz et de rouleaux printaniers 100B, très bon. Et un rouleau de viande dans une feuille de bananier, pas encore gouté.

Arrivée à 16h. Oké, c’est ici que nous demeurons? Très basique. Chambre au premier avec une barrure que je pourrais casser aisément, on nous fournit un cadenas pour barre. Il y a comme un passe-plat sur le côté de la porte. Deux petits panneaux, un à l’intérieur, l’autre à l’extérieur avec un espace entre les deux pouvant servir de tablette. Aucune idée à quoi cela peut servir.

Je crois qu’on nous enferme dans la chambre pour la nuit, barre le cadenas et passe le repas par le trou. Hi! Hi!

Matelas très minces et très durs, direct sur la planche, on aurait le même résultat. Pas de savon, pas de shampoo, pas de papier de toilette, on s’y habitue, mais pas de serviettes??? On doit ajouter de l’eau du grand bucket pour évacuer la toilette. L’eau de la douche est froide. Il y a une serrure extérieure sur la porte de la toilette. On ne la comprend pas non plus celle-là. De l’eau s’écoule d’en haut dans la salle de bain, les fenêtres sont des moustiquaires et cette eau d’origine inconnue s’infiltre. On ne peut rien y laisser sans que tout soit trempé par cette eau.

Aussitôt arrivés, on part se promener autour. C’est un endroit pas terrible, mais il y a un wat comme toute ville qui se respecte. À l’arrière, un belvédère surplombe le Mekong. On imagine que c’est à cet endroit que nous traverserons demain matin pour atteindre la frontière du Laos, obtenir notre visa et bateau pour la première journée de 8h sur le Mékong.

Le souper est compris : riz avec maïs et œuf, bouillon de poulet avec les os et viande quand même, igame et champignons. Une chance que c’était bon, car nous n’aurons rien d’autre. C’est ce qu’on appelle un régime carcéral? Même pas d’eau. Une chance que Steve a toujours quelques réserves : un feuilleté aux pommes pour terminer ce repas frugal. Steve vient de me dire que c’est la plus crade où on a logé. Curieuse d’en connaitre le prix.

On vient de trouver notre Gh à Luang Prabang. Cela semble très joli. http://www.villa-merry-guesthouse.com/

Jo