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    21 mars direction Siem Reap

     

    Lever à 6h45, appel à la réception pour que le p’tit dej soit prêt lorsqu’on descendra afin de ne pas perdre de temps. On vient nous chercher à 8h en tuk-tuk pour prendre le bus avec la cie Rithmony Transport. Pas de chance, faut croire qu’ils n’ont pas compris. Cela ne change pas grand-chose, car notre lift n’arrive pas.

     

    À 8h15, Steve demande à la réception d’appeler la cie. Un peu stressant, car le bus part à 8h45. Par contre, en prenant le tuk-tuk avec la cie, on nous garantissait que le bus attendrait si retard, tout de même, y’a toujours une crainte. Il arrive à 8h35.

     

    Lors de l’achat, j’ai demandé si le minivan était plus confo. Il m’a conseillé le bus local à moins cher, 10$, au lieu de 13$, mais plus rapide. Je me fie sur lui. De toute façon, une heure de plus ou de moins, cela ne change rien à l’arrivée. Étant donné que nous arriverons dans un cas ou l’autre en fin d’aprem, nous n’irons pas loin.

     

    Le bus est hyper confo. Fauteuil de cuir large avec appuie-tête, bras et pieds, dossier qui baisse, filet à l’avant. Excellent! D’un côté, deux sièges, de l’autre un. Nous sommes l’un à côté de l’autre, rangé différente, mais les sièges sont pris. On choisit des bancs au milieu en nous disant que nous serons délogés lors de la run de lait, mais non. Nous sommes les seuls étrangers. Les autres doivent choisir des cies plus connues et plus chers. Merci Suy, notre chauffeur de tuk-tuk pour nous y avoir dirigés.

     

    Le ciel est lourd, c’est la première journée où une pluie tombe. On a même droit à un orage et éclairs. Vraiment chanceux d’être dans un bus pour la journée.

     

    Après une heure de ramassage, c’est un départ. On s’arrête à une station d’essence pour le plein, pipi et grignotines. Pourquoi ne remplit-on pas le réservoir avant le départ?

     

    Pas trop d’arrêt pour le bus des locaux. Quatre plus tard, arrêt. Notre repas consistera en trois œufs durs, un pomelo et un autre fruit dont je ne connais pas le nom : jaune, sur le long, pâteux avec un gros noyau à l’intérieur de chacun. Il doit y avoir environ une dizaine de morceaux venant du même fruit.

     

    Nous sommes les seuls touristes sur place, assis seuls à notre table. Une grignotine me tente, mais pas un sac complet, des insectes. Lequel? Des plateaux complets se retrouvent à plusieurs arrêts de bus.

     

    Nous arrivons vers 17h. Bonne route. J’ai relu un de mes fichiers hier et la cie Rithmony était à éviter. Pour notre part, nous la reprendrions sans prob.

     

    Un garçon nous attend au terminus avec mon nom sur une feuille. Il m’explique que c’est gratuit. Euh non… j’ai payé 2$ à PP pour ce service. J’apprends que le gars à l’autre bout reçoit l’argent, mais pas lui. Le deal, dans le fond, c’est qu’on fasse affaire avec lui pour la visite des temples.

     

    À PP, lorsqu’il m’a offert le service de tuk-tuk, j’ai pensé qu’il n’Y aurait personne à l’autre bout, pas tout à fait cela, mais un chauffeur en beau cr… Je dois apprendre à écouter plus cette petite voix, ce n’est pas vrai, je l’écoute trop des fois. Je dois plutôt apprendre à détecter les petites entourloupes.

     

    Alors, il veut nous offrir ses services et désire qu’on clot le tout dans le stationnement du terminus. Euh non… on en discutera rendu à l’hôtel. Pas folle quand même. Le prob, c’est que je n’ai pas lu sur Siem Reap (Sim Rip) comme d’hab avant d’arriver. Donc, je ne connais pas trop les prix.

     

    À l’arrivée, on lui demande le prix pour 3 jours : 20$/jour. Je lui explique que je dois vérifier les prix avant et comparer, que je ne paie pas pour un service sans en savoir plus. On lui demande son no de tel. Il ne peut pas, car trop éloigné, son tel ne captera pas notre appel. Il me met au pied du mur. Cela commence à me fatiguer cette pression. Il m’offre de me renseigner à l’intérieur. Il me suit. Ben oui, je me renseigne avec lui qui me souffle dans le cou.

     

    Je commence par me présenter pour la réservation et effectuer les différentes technicalités. J’attends qu’il se déplace pour demander discrètement le prix d’une journée pour les visites : 15$. Oups! Cela me refroidit. Je lui fais part du prix et il me dit qu’il me fera le même prix. Je suis pas mal moins chaude à l’idée de le prendre.

     

    Encore une fois, discrètement, j’en parle à l’un des réceptionnistes qui m’explique que oui, il pourra me baisser le prix, mais exigera plus pour tel ou tel endroit, qu’une fois arrivés, il dira que c’est 60$ par personne (3 jours) ou 20$ par personne par jour, que des touristes sont demeurés dans leur chambre, façon de parler, car ils trouvaient que le prix était trop élevé.

     

    Bon, je sens que l’ambiance changera. Alors, merci, on n’utilisera pas tes services. Il me répond pourquoi ne lui a-t-on pas dit au terminus. Devine! Il est en cr… Il ajoute que le transfert était gratuit. Non, j’ai payé. En plus, il m’avait dit que son copain de PP lui avait demandé de nous donner un bon prix. Où cela? Après vérification, ce sont les prix à part les ajouts par exemple pour Bantey Srei qu’il aurait surement exigé, car plus loin. Dans le fond, j’aime mieux régler avec l’hôtel. Si j’ai à me plaindre, cela sera plus facile.

     

    Cela me frustre. En quelque part, il y a entourloupe, c’est sûr. Je comprends aussi le gars. Mais c’est leur arrangement. Je t’envoie un client, tu t’organises pour le garder pour les visites. Nous, personne ne nous a dit que nous étions entravés ainsi. Fini de payer à l’avance un tuk-tuk. L’expérience, l’expérience et mon instinct que je n’ai pas écouté. Cela m’aurait couté la même chose avec la liberté par la suite.

     

    L’hôtel est superbe, mais excentré. On le savait, c’est moins pire. Ils offrent un service de transport gratuit dans le centre, on s’organise pour le retour. Tout est joli, le service très stylisé, charmant, poli, serviable. Piscine, frigo et tous les autres petits produits de beauté. Bar, resto, un peu cher, peu de choix.

     

    Siem Reap, après lecture de mon fichier, à part les temples, pas grand-chose à visiter. Le musée national demande 12$ pour le prix d’entrée, ouch! On laisse tomber. On n’est pas très musée. En plus, aucune histoire sur Angkor selon Trip Advisor. Le prix est un dissuasif. Cela revient dans tous les commentaires, le cout leur est resté dans la gorge. Alors, on passe.

     

    Les Artisans d’Angkor nous intéresse. Des jeunes sortis de la rue et à qui on donne une formation sur les métiers d’art traditionnel. Les critiques sont excellentes. On les voit travailler, on peut échanger, c’est gratuit. Le seul hic sont les prix de la boutique, mais des produits de qualité et non des babioles. On n’a simplement à ne pas acheter. Je me boucherai les yeux.

     

    Le centre-ville ne serait que bars-restos-massage, bof!

     

    Spectacle-resto qui nous intéresse, Apsara, avec buffet.

     

    Night market peut-être.

     

    Reste à décider pour le village flottant. Sceptique, car saison sèche. Un des employés me dit que non, non, c’est ok. À la suite de ma lecture de fichier, je me renseigne sur le nom du village, car il y en a trois dont un à éviter, Chong Kneas, piège à touristes. Et c’est bien celui-là qu’on nous propose. Décision décision, remplacer par quoi?

     

    Tourlou

     

     

     

     

     

     

     





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