27 février Luang Prabang

Départ du gh pour découvrir la ville vers 11h30. Nous décidons de ne pas manger à la gh vu les prix. Finalement, c’est same-same.

On regarde pour une sortie dans les agences. On n’est pas intéressé par les chutes, les éléphants, activité qui devient répétitive.

On trouve ce qu’on désire : la grotte Pak Ou et visites de quelques villages artisanaux à 90,000 kips chacun. Auparavant, j’ai vérifié avec un tuk-tuk qui nous chargeait 200,000 kips pour les deux seulement pour la grotte. Euh…

Compliqué de calculer kips, baths et combien en CA. Une chance que Steve est là pour tout calculer. De plus, sur sa tablette, il a téléchargé les devises. Avec la calculatrice intégrée, cela lui facilite la tâche. Moi, je ne m’occupe pas du tout de cette partie. Il a même aidé un couple de notre âge hier soir. Nous leur avons aussi donné des conseils usuels pour cet endroit : magasiner les taux de change qui varient d’un endroit à l’autre. Le mieux est encore une banque, mais faut trouver. Plusieurs arnaques aussi lorsqu’ils remettent l’argent, mélangeant les 1,000 et les 10,000 de même couleur.

Lorsque nous avons acheté notre excursion, cela a calculé fort d’un côté à l’autre. Steve a récupéré 10,000 kips. Dans les restos, c’est pareil. Il faut systématiquement vérifié les prix entrés pour chaque plat. Nous étions deux couples et on a diminué la facture de 7,000 kips. Même les menus avaient des prix différents. J’avais en mains le plus cher, je me suis dépêchée à prendre celui avec les prix les plus bas. Le gars devait être découragé de nous voir calculer les deux femmes.

Un autre scam dont on s’est rendu compte en marchant le long de la rivière Nam qui rejoint le Mékong. Un quai décent et des marches en ciment aident pour la descente du bateau et la montée de la côte. Il y a plein de slowboats, pour les excursions, et un traversier pour les véhicules et les piétons locaux ou touristes.

En lisant Wikitravel sur Luang Prabang, le même commentaire y apparait concernant cette arnaque. On nous débarque 15 km plus loin afin d’utiliser les tuk-tuk. Un peu dégueu. Moi qui pensais que les arnaques seraient plus courants en Thaïlande, j’ai tout faux. C’est plate de toujours surveiller ainsi.

On veut manger, mais difficile de trouver un endroit où il y a des crêpes. Alors, on marche et on marche et on marche en s’arrêtant à tous les restos pour voir les prix tout en longeant la rivière Nam pour arriver du côté du Mékong.

Je descends pour prendre des photos. J’entends Steve dire à un homme : « Ah, vous aussi, votre femme veut vous y amener. ». En bas, il y a un pont de bambou pour traverser sur une ile. Ben oui que je veux y aller sans savoir ce qui s’y trouve. On avait pris arrangement d’effectuer l’excursion du lendemain auparavant pour ne pas voir les mêmes choses, car il y aurait des produits artisanaux, l’excursion incluant la visite de villages vendant de tels produits artisanaux.

Je monte les trouver. Le couple est environ de notre âge. La dame veut traverser, le mari non. Alors, arrangement est pris que les gars nous attendent au resto et nous, on part explorer.

Un pont de bambou à traverser d’environ 200 pieds. Elle a beau me dire que c’est un matériau très solide, qu’on a bâti des prisons, cela ne me rassure pas. Elle est extrêmement motivante : marchez sur les billots en dessous des lattes, ne regardez pas vos pieds, fixez un point à l’avant, admirez la beauté du Mékong, voyez l’homme au loin… Moi : j’ai peur de me barrer les pieds, elle, faites-leur confiance à vos pieds. J’essaie de me tenir à chacune des rambardes trop éloignées les unes des autres. Maudite peur!

Rendue de l’autre côté, c’est pas terminé, pente abrupte, pas d’escalier, pas de rambarde, que des chicots sur lesquels pouvoir m’accrocher. Allez, on grimpe et on grimpe. Comme d’hab, je réussis sans nécessairement me péter le nez.

On prend un sentier et on se retrouve dans le village ; boutiques, kiosques. Les boutiques sont surprenantes tellement elles sont jolies. Je veux acheter une peinture sur papier. Flora prend le rôle de Steve en me disant d’attendre, que nous en verrons d’autres sur notre chemin. Une chance, car je trouve plus beau, plus de choix ailleurs.

Achat de 3 peintures sur papier de soie et une lampe octogonale papier de soie aussi. La lampe vue dans le market night au double et au triple du prix. J’aurais dû en acheter deux pour chaque côté du lit.

Retour vers les hommes. Cette fois, pour traverser, je prends le bras de la dame, cela va beaucoup mieux.

On s’arrête luncher. Pour moi, seulement un grand lait chocolat froid et bol de fruits. Il est déjà 15h, pas déjeuner, pas diner, pas très faim, laisser la moitié du bol à Steve, probablement la chaleur.

On se quitte pour aller chacun de notre côté. Nous, on part pour le night market, trop tôt. On descend vers le Mékong et c’est là qu’on voit tous les foutus quais où ils auraient pu nous débarquer lors de notre arrivée.

Le night market, c’est same-same : foulards, beaucoup de foulards faits main tout de même, étuis, porte-monnaie, j’en achète encore deux pour démêler les kips et les bahts. Le seul objet qui a attisé mon désir sont des plats en bambou laqué. Wow! Les couleurs! 10$ trop cher, faut dire qu’elle est partie à 20$, mais faut limiter nos dépenses et l’espace des sacs. Je trouverai peut-être ailleurs.

Un  bon spag lao avec orégano pour le souper et hop maison. On doit se lever à 6h30.

Bisous et bonne semaine de relâche à tous mes confrères enseignants.

Divers : pas de taxi ou de songthaew dans Luang Prabang que je trouve la plus jolie. Ce matin, je termine la lecture de Wikitravel qui affirme que c’est la plus belle ville de l’ASE. Je suis entièrement d’accord. Calme, peu de trafic, jolie, fleurie, gens sympas comme partout, bonnes odeurs, belle vue avec la rivière Nam Khan et le Mékong.