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    8 avril Bkk

     

    Départ 11h pour se rendre sur l’autre rive. On marche direction la Chao Praya voulant traverser le pont. On se trompe de côté. On s’arrête chez la dame qui nous avait vendu nos billets pour Kanchanaburi afin de la saluer. Elle nous remet dans le droit chemin.

     

    On traverse un tout petit pont pensant faire un bon coup. Hé non! On tourne dans les ruelles pour revenir sur nos pas. Que vois-je dans l’eau saumâtre? Un énorme varan! Beurk! On se dit qu’on a eu la chance d’en voir un, qu’on n’en verra plus. Steve en voit un autre aussi énorme, qui doit bien mesurer 5 pieds sur la terre ferme, enfin, sur les déchets tout au bord de la rive et un autre dans l’eau. On capote! C’est donc ben gros! Je ne voudrais pas me retrouver face à face.

     

    On atteint le quai. Steve préfère prendre le bateau pour traverser pour un minus 6 bahts pour les deux. On désire se rendre au musée des Barges Royales. Nous sommes un peu perdus. Enfin, un panneau indicatif qu’on suit. Jusque là, cela va, toujours dans des rues dites normales. Tout à coup, on entre dans des ruelles très étroites, fermées par les murs des maisons, des entreprises, de temps en temps traversées par des ponts sous lesquels flottent des tonnes de déchets. C’est un dédale de rues. Un monsieur nous aide. Ensuite, on cherche des indications, quelques-unes à ras le sol, d’autres quasi effacées. Enfin à destination sans erreur.

     

    Très jolies les barges royales relativement récentes, 30-40 ans, d’autres datant du10e siècle. Intéressant de voir des ouvriers retaper une des barques. Pose de papier d’or et on repeint en suivant les traits qui apparaissent sous les papiers.

     

    Chaque barque est séparée par un quai de ciment entourée toujours de cette eau verte. J’ai toujours la chienne même si j’ai un jeu pour marcher. Ne faut pas que personne ne passe à côté de moi. Je stoppe et le laisse passer. Chaque embarcation est suspendue au-dessus de l’eau par des câbles d’acier.

     

    On se rend au bout du quai même si on nous dit qu’il n’y a pas de traversier. Deux rabatteurs nous attendent pour nous offrir un tour des klongs. On leur demande seulement le prix pour nous rendre au wat Arun, 600 bahts. Hi! Hi! 20$. Cela baisse à 400 B. C’est ok, merci, on va revenir sur nos pas. Toujours sans erreur de parcours. On revoit le monsieur qui nous a aidés. Boat taxi to cross over 6 bahts, 30 bahts pour Tha Tien et un autre 6 bahts pour retraverser, total 42 bahts pour les deux. Jeeezzz!

     

    Je visite wat Arun seule. Encore une fois, très beau stupa avec les incrustations de porcelaine colorée, les éléphants à trois têtes, les statues. Deux volées de marches très à pic. Je monte la première, je laisse tomber la première lorsqu’un touriste m’a dit que la vue était plus haute d’un étage. Cela ne vaut pas la peine que je me donne encore une peur surtout qu’il a spécifié que c’est plus dur descendre que de monter. Cette fois-ci, je passe mon tour.

     

    Je suis partie déjà depuis un bout. J’ai bien voulu retourner sur mes pas pour avertir Steve, j’ai changé d’idée et j’ai continué la visite me disant que, de toute façon, il ne suivrait pas et que j’aurais à retourner sur mes pas. Mais, par où vais-je sortir? Retrouverai-je l’arbre sous lequel il m’attend? Ben oui, j’ai fait complètement le tour pour revenir au point de départ. Point de Steve! Je le vois au loin qui était justement parti à ma recherche pensant que j’étais coincée au haut des marches sans être capable de redescendre. Comme je le lui ai mentionné, je me serais bien trouvée quelqu’un pour m’aider.

     

    On retraverse. Je reconnais l’endroit comme étant le marché des amulettes en face du Palais Royal. J’aimerais bien repasser par ce marché. On trouvera bien un endroit afin que Steve bouffe un p’tit quelque chose.

     

    On est harcelé par les chauffeurs de tuk-tuk. Toujours la même formule : d’où venez-vous? Où allez-vous? Réponses : Canada, we don’t know where we are going, et, quand on leur donne notre destination, car ils ne cherchent que notre bonheur et veulent nous aider, c’est toujours trop loin, au moins une heure. Far, far, one hour!

     

    J’ai encore passé proche d’être écrasée. Steve était mort de rire. Ben, pas moi, mes jambes flageolaient.  Merde que j’ai eu peur. Toujours de la difficulté avec le sens inverse de la conduite. Je regarde d’un côté, mais l’autre pas dans le bon sens. Steve crie, je lève les yeux, l’auto est à quelques pouces. Mon visage, mon corps est devenus très très expressifs ce qui l’a fait rire et les autres aussi, parait-il. Moi, je n’ai rien vu. Je cherchais à atteindre au plus sacrant le trottoir. Je n’ai pas hâte de me rendre au Vietnam.

     

    On cherche la foutue Giant Swing que nous n’avions pas trouvée lors de notre premier séjour. On se retrouve à travers des barbelés, des soldats, des personnes qui remballent leurs marchandises… Euh… on est perdu? Meuh non! Steve est pas mal bon comme toujours. On suit une rue qui est la « main » des objets d’adoration, de culte, statues énormes de toutes sortes, qu’on peinture à la cacanne, pour les Français, bombe aérosol. Hallucinant! C’est ici qu’il faut acheter! Sur Bamrungmaung Rd!

     

    On traverse le pont et on la trouve enfin. On la voit au loin. Hi! Hi! C’est cela? Deux longues longues perches surmontées d’un… d’un… ben rattachées l’une à l’autre par… par… bof! Pas grand-chose! Ah oui! C’est d’un beau rouge! Steve est hyper content, vous vous en doutez. Tiens, un wat, le Surat. Allez, mon homme, on va visiter. Encore un autre qui mérite d’être visité. L’homme? Ben, il attend.

     

    Direction le wat Ratchanadda. Wow! Wow! Mais fermé! Je veux y revenir. Lorsque je reviens vers Steve, je lui annonce la bonne nouvelle : on revient et les photos de l’extérieur sont déjà prises. Un plus, non? Bon, ce n’est pas l’enthousiasme. Il y en a un autre en face que je désire visiter. Il refuse, car, comme il le dit, il doit être aussi fermé et on doit revenir. Deal! On le fera une autre fois. Merde, il me reste du temps dans ma semaine? Plus sûre, j’ajoute et j’ajoute. Faut pas s’ennuyer, hein?

     

    La rue Ratchadamnoen est complètement fermée d’un côté. Que pasa? On monte des bâches, des toiles au-dessus de la rue. Complètement vide la rue, cela fait bizarre.

     

    On passe par Khao San Road. On aime bien l’effervescence de cette rue, le bruit, le tumulte... Cette fois-ci, personne ne nous fatigue avec leurs produits. On nous reconnait comme étant les touristes qui disent toujours non?

     

    Détour pour acheter deux robes déjà marchandées à 720 bahts. J’entre. Je prends les deux robes et lui dit : Like we said, the two for 700? Deal! Bon, je les ai enfin entre les mains les modèles que je désirais. Ne reste qu’à trouver le plat laqué.

     

    La piscine, finalement, au New Siam, n’a pas vraiment servie jusqu’ici, mais le frigo, oui, oui et reoui. Seulement pour cela, cela vaut la peine. Ah oui, en plus, du minuscule balcon sur lequel est l’air clim. Je dois grimper sur le banc, enjamber la fenêtre coulissante, déposer la serviette de piscine sur le bord, raide un peu pour le cul, mais cela me permet de fumer sans avoir à descendre. Parfait pour moi.

     

    En passant, aucun wifi aujourd’hui. Pas moyen de savoir qui a remporté les élections.

     

    Steve essaie bien de leur expliquer que ce n’est pas un problème internet, mais un problème de routeur. Il voudrait bien les aider, mais… on devra s’en passer. On récupérera au moins la journée perdue. Toujours cela de gagné.

     

    Pas d’Internet m’a permis d’écrire le récit sans que cela me tiraille, mais, me semble que j’aurais droit à un cadeau maintenant. Ben plate de ne pas lire mes nouvelles, allez lire vos niaiseries, Voyage Forum, etc. Seule solution serait de sortir, le gout n’y est pas.

     

    Tourlou

     

     

     





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