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    27 décembre

    27 décembre Sosua et départ

    Aujourd’hui, c’est le début des récits brefs sans commentaires inutiles tels que lever-coucher, p’tit-dej, dej, souper, oups… je m’égare… On s’en fous-tu!

    Tout le monde relaxe au resort avec une tite sortie au Bailey’s pour un super cappuccino et le wi-fi.

    Un apéro pour mes compagnons de voyage avant de courir au buffet afin de prendre des forces pour la longue randonnée de 20 minutes pour l’aéroport de Puerto Plata. Merde, le buffet ouvre à 18h30, on doit être au desk pour 18h50. On attend comme des poires le décompte du chef intransigeant malgré la demande d’une gentille serveuse. Jamais mangé aussi vite.

    Durant notre attente, Julie nous présente une autre de ses connaissances. J’te dis qu’elle en a des relations. Celle-ci, cependant, elle est particulière. C’est Gaston, âgé d’une soixantaine d’années, accompagné de Mlle Dominicaine qui se dit âgée de 27 ans… On est très très sceptiques. On ne lui donne pas plus de 20 ans, je dirais même environ 16 ans. On ne le saura jamais. Mère d’un mioche de 3 ans, ne travaille pas, suit des cours d’anglais… des fois! Le gars ne parle pas un mot d’espagnol, ne peut communiquer avec sa douce dulcinée. Il a acheté un traduction, le meilleur qu’il dit, un Franklin traduisant 14 langues. Il l’a acheté avant de partir, ne sait pas comme il fonctionne et a laissé le guide à la maison! La fille veut magasiner le lendemain. Son père viendra les chercher au resort. Eh oui! Elle demeure au resort pour 500$ de plus par semaine pour Gaston. Julie lui demande si elle désire magasiner pour elle, pour Gaston… La fille pédalait et répond finalement pour tous. Julie conseille à Gaston d’être sur ses gardes. C’est clair qu’ils veulent embarquer le portefeuille dans l’auto de papa. Il me raconte qu’il part dans un mois en Thaïlande avec une amie. J’ai tout de suite une ville en tête : Pataya. Comme de raison, il y sera suivi d’une tournée vers les iles. Il ajoute qu’il sera aussi à Shanghai. Je me dis qu’il y   un os. Je lui propose Chiang Mai. Oui, oui, qu’il me dit, mais continue à répéter Shanghai pour parler de Chiang Mai, nord de la Thaïlande. En tous les cas, dans ce resort, on n’est pas entouré de la high class. Pas de danger de ne pas se sentir à la hauteur. Disons que certaines rencontres sont difficiles à supporter selon le niveau de la conversation, souvent vide ou tellement de conneries ou de vulgarités tels les deux Pierre. Wouash! Bon, merci, Pierre, pour la morphine tout de même. Mais trop con! Le plus pénible, c’est qu’ils se croient tellement drôles, intéressants et ils en remettent.

    Allez, une galette d’urgence dans une serviette de papier, qui s’est rendue à Montréal et c’est pas parce que le lunch était bon sur le vol.

    POP (aéroport) Une file, tel un serpent, se roule et se déroule. Deux côtés pour passer le scan. Faut bien que cela se scinde en quelque part. Steve repère la faille et se faufile et on le suit naturlish, mais il est plus rapide que le bonhomme BCBG, chemise de lin, cheveux blanc comme neige, lunettes hipster, seul… bon, on s’imagine à quelle activité il s’est adonné à Sosua. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai développé un préjugé envers les hommes célibataires, âgés, les tatoués rockers ou pas… m’enfin!

    Accrochage entre lui et Steve. Steve essaie de lui expliquer que, oui, cette langue sale, ben la file, tel le serpent, se scinde et scinder, ben, c’est en deux dans ce cas-ci : file à gauche, file à droite, pis, ben oui, on est là en avant de lui. Disons que son approche ne faisait pas pour qu’on lui cède la place poliment. Va falloir sérieusement se calmer en Asie où ce type de comportement ne passe pas. J’ai sorti toute la diplomatie dont j’étais capable. On s’est forcé fort fort mon chum et moi, surtout le mâle dans toute sa puissance orgueilleuse.

    Le con, Québécois, nous traite de christ de Québécois. Va comprendre! Je ne me souviens pas ce que Steve a dit, mais ce n’était pas une bêtise. Je lui dis de se calmer, que cela ne vaut pas la peine qu’on lui répondre vu son niveau de langage, de ne pas s’abaisser à son niveau, tout cela haut et fort. Le gars m’envoie carrément chier. Malade, le gars. Steve me dit qu’il va lui sacrer cela entre les deux yeux. Euh… c’est comme pas le temps, la place. On l’ignore et il laisse tomber. Julie, elle, n’a rien dit. Bien avant, elle lui avait dit que son sac était ouvert pour lui rendre service. Avoir su!

    Rendue au douanier pour l’étampage du passeport, Julie l’a dans le dos. Comme d’hab, tout le monde attend à la ligne, mais lui la colle au comptoir. Elle dit en espagnol au douanier, assez fort pour que notre agresseur entende, mais parle-t-il espagnol?, qu’il doit demeurer à l’arrière sur la ligne… Il lui dit : toé ma caliss de fatikante de tabarnakkkk. Et le nak a claqué à la fin.

    Nous, nous étions passés et l’attendions un peu plus loin. Elle arrive toute paniquée, qu’il ne faut pas qu’on la laisse seule, qu’il est fou, qu’elle le dénoncera à une autorité quelconque, qu’il harcèle… Hi! Hi! Julie! La pauvre, elle n’avait pas dit un traitre mot lors de l’altercation.

    Heureuse surprise : Airbus A330 empattement inchangé, à 32 pouces, dans la classe économique, mais les voyageurs disposent de près de deux pouces de plus pour étendre leurs jambes, éclairage, qui peut être modulé dans un million de teintes différentes, variera pendant le vol en fonction d’un scénario en six actes. Des teintes rose fuchsia et violettes nuancent les dominantes de bleu et le passage d’une teinte à une autre se fait lentement. Quant aux sièges, outre leur nouvelle livrée de cuir « bleu Transat », ils sont plus larges d’un demi-pouce et dotés d’appuie-têtes ajustables dans quatre positions différentes face à des écrans tactiles individuels de neuf pouces pour accéder au système de divertissement du bord, accessible par le biais d’un menu décliné en 13 langues.

     

     

     



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