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    6 et 7 avril Bkk

     

    Le lendemain de notre rencontre avec l’Anglais, nous étions lents sur la gâchette. Pour moi, le lever est toujours à la même heure, 9h, Steve plus vers 10h. Il en profite. On n’a plus d’heure de lever jusqu’au départ. Enfin!

     

    On vaque à nos occupations de médias sociaux, de lecture des nouvelles, de récit, etc. On ne sort de la chambre qu’à 15h30 pour se diriger au Snack Bar de Bruno Blanchet.

     

    Nous parlons à son fils Boris qui nous fait part que, si ce n’était pas de la présence des Québécois, le resto ne ferait pas long feu. Bruno a acheté le resto, mais ne s’en occupe pas. Toujours en tournage ou autre à l’extérieur du pays. La responsabilité du business revient à sa femme et à son fils. Ils ont bien essayé d’engager des employés fiables, partir une équipe qui pourrait bien s’occuper de l’endroit si les deux décident de partir sur la route. Impossible! C’était un rêve! Alors, Bruno a dit à son fils, tu t’en occupes. Boris est à Bangkok depuis déjà un an. Parait que, ces temps-ci, c’est très tranquille, pas la meilleure période. Mois d’avril, c’est le mois débutant les grosses chaleurs suivi de mai et, ensuite, de la mousson. Cela reprend vers le mois d’octobre, enfin, selon mes lectures.

     

    Nous déambulons dans les rues afin de trouver les derniers souvenirs. En plein Rambuttri et Khao San Road, pas vraiment l’endroit pour trouver pas trop cher. Tout est quasi trois plus cher. Difficile ou plutôt impossible de les faire baisser à notre prix. On revient donc bredouille.

     

    Retour à la chambre pour quelques heures. On décide de descendre à la piscine. Brrr! Elle est froide. Je suis surprise après toutes les baignades dans l’eau bouillante. Steve se baigne, pas moi, pas plus qu’aux cuisses.

     

    On s’installe au resto pour préparer notre itinéraire des prochains visites, repérer sur la carte ce qu’il nous reste à voir et déterminer les jours de visite.

     

    Un homme affirme à Steve qu’il l’a reconnu comme étant un Québécois. Il l’a entendu parler? Non qu’il répond. Il en était sûr de par son look. Ah bon! Steve a un look de frog?

     

    Finalement, on s’est retrouvé entre Québécois à placoter durant quelques heures. Couple d’une soixantaine d’années sur la route depuis janvier. La différence, c’est qu’ils se posent, eux, par exemple un mois à Bali. Pour nous, on se rend compte qu’on préfère l’intensité à la passivité au même endroit. La passivité, on préfère la jouir à la maison.

     

    Ils sont en pleine période de magasinage/marchandage pour acheter en gros des accessoires de bijoux afin de se promener toute la période estivale dans les festivals à travers le Québec pour la vente avec voiture et tente-roulotte. Et ils repartent vers l’Asie au mois d’octobre jusqu’au mois d’avril. Cela fait 8 fois en 12 ans qu’ils viennent en Thaïlande. Leur premier était en 1985. Cela a dû bien changer depuis. Ils ont parcouru une bonne partie de l’Asie. Plaisante soirée plus calme que la veille.

     

    7 avril

     

    Départ à 10h30 pour les grands centres d’achats. Je magasine très peu au Québec, ce n’est vraiment pas ma tasse de thé. Faut dire, par contre, qu’on ne cherche que certains souvenirs très spécifiques : housse de coussin, demande spéciale de ma sœur, que j’ai enfin trouvé à pas cher en plus d’en acheter quatre autres pour moi, cela s’ajoute aux autres déjà achetés, mon plat laqué de bambou que je ne trouve pas, robe avec broderie, j’en trouve une, mais je ne peux l’essayer, euh…, souvenir pour la belle-maman, pour mon père et chapeau pour Steve, toujours pas trouvé. Ne manque que le chapeau et le plat laqué pour lequel je perds espoir.

     

    Tout a été trouvé au MBK. Immense centre de sept étages. On trouve un plan pour nous repérer. Je pense acheter de nouvelles sandales Keen qui ont trouvé le voyage difficile, mes semelles décollent. Est-ce que MEQ me les remplacera? Je m’essaierai. On trouve des magasins de sport, mais pour les Keen, on oublie.

     

    On trouve l’étage souvenirs. De tout pour faire plaisir au touriste sauf mon plat laqué. Il y a bien des plats de bambou, mais sans laque. Je revois celui du marché de nuit de Luang Prabang, rouge vif avec un visage de bouddha.

     

    Steve voulait essayer un Kentucky étranger voilà plusieurs semaines. Pas d’accord, je n’aime pas. Il y en a un au MBK. Je le lui offre. C’est sûr qu’il accepte. Honnêtement, et selon mon expert, il est meilleur. Deux cuisses étaient hyper épicées. Steve n’a pas été capable, même moi, j’ai eu la bouche en feu. Ouch! Certain qu’on ne servira pas cela au Québec.

     

    Steve désire s’acheter une tablette. Selon les conseils de plusieurs, cela ne vaut pas la peine. Les prix sont les mêmes, pas moins cher sauf si on désire un ancien modèle. Ils ont de tout et les prix peuvent être très intéressants ou même des copies. Par contre, copie=pas cher=vaut pas grand-chose. On paie pour ce qu’on a.

     

    On laisse donc tomber. Steve préfère magasiner tranquille, prendre son temps, comparer à partir de son ordi perso à la maison. Cette fois-ci, il ne lésinera pas, on prend celui auquel on peut ajouter une carte Sim.

     

    En parlant d’électronique, il y la caméra qui aura besoin d’un technicien. La lentille ferme, ferme pas, ouvre, n’ouvre pas, depuis hier, plus d’accès au menu, un autre bouton ne fonctionne plus non plus pour les différentes fonctionnalités d’éclairage, de supprime, de… après 27 photos sur ma carte de 32g, elle me dit qu’il n’y a plus d’espace… une chance que le voyage tire à sa fin. Elle a eu la vie dure. Je la traine constamment dans mes poches sans étui, la poussière à plein régime, l’humidité, la chaleur, un échappé au sol…

     

    On passe par le Siam Paragon n’écoutant pas les conseils d’un Thaï précisant que ce ne sont que des importations, chemise à 2000 bahts (28,50$ = 1 baht). Je ne regrette pas de l’avoir visité. J’étais bouche bée devant la beauté à l’intérieur : les allées, les escaliers, les boutiques rivalisent d’originalité. C’est bien la première fois que je prends des photos ainsi dans un centre d’achats. Les prix sont hors de prix : jupe à 3,900 bahts, bourse à 1,700 bahts. Je n’ai vu que ces prix à travers les vitrines. Je ne suis même pas entrée. Seul achat, macaron au chocolat, tout petit comme ils savent l’être à 1.50$. Et des étages et des étages.

     

    Ensuite, le Siam Center. Plus simple avec 5 étages. On n’en a pas fait le tour. C’était assez. Par contre, on décide de prendre l’ascenseur pour monter. Personne ne descend aux étages. Tout le monde monte et monte. On décide de suivre.

     

    On se retrouve au 5e. Tables, détecteur de métal, dépliants… on ne sait trop si on doit payer ou non. Cela ne s’adresse pas du tout aux touristes, tout est en thaï. Alors, je me lance et passe l’entrée sans prob. On se rend compte que nous sommes dans une exposition sur la spiritualité. Donc, des moines, des moines, des prières, une conférence… je vois un moine causasien… euh… c’est pas… c’est pas… Mathieu Ricard? Tout le monde le suit, c’est une vraie vedette. On se prosterne, on prend des photos sans arrêt, pas nous, les Thaïs. J’ai tout de même pris des photos du mec à travers la foule.

     

    On cherche maintenant le marché de Pratunam. On passe devant le Central World, autre centre d’achats, séance de shooting de mode sur la place extérieure. Arrêt au Big C pour acheter quelques produits pour se sustenter. Il est déjà 18h.

     

    On trouve le marché de Pratunam. Bof! Quasi que des vêtements, ne fait qu’un quadrilatère. On le parcourt rapidement. Le soleil est tombé.

     

    On n’a pas eu le temps de voir tout ce que j’avais sur ma liste. Faudra revenir.

     

    Retour à la gh ce qui implique de revenir sur nos pas afin d’atteindre le dernier arrêt du Skytrain (BTS) National Stadium. On débarque à Saphan Taksin pour ensuite prendre le boat taxi. Surprise! Le boat taxi des locaux stoppe à 19h. On doit prendre celui des touristes pour moins d’un dollar de plus. Faut faire attention aussi pour le bateau touristes qui arrête à 21h.

     

    Journée qui fut plus longue que je ne l’aurais imaginé. On arrive vers 21h.

     

    Bisous

     





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