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    5 avril départ Bangkok

     

    Lever 7h30, départ pour Bangkok. Minivan à 9h (?), ferry, gros bus.

     

    La dame de la réception demande à me parler. On se questionne.

     

    Je crois qu’elle veut me dire que le jeune homme pour le dej n’a pas compris ma commande, j’entends le mot accident, ne parle pas anglais, que doit-elle faire… Je crois toujours qu’elle me parle du jeune homme, car elle fait un signe vers lui.

     

    En fait, c’est un des clients qui a loué une moto, a eu un accident mineur endommageant le véhicule. Il parle un peu l’anglais, car, lors de notre première journée, je me suis adressée à lui pour obtenir des infos quant à la moto, la route, ce qu’il avait fait. Il m’a même remis sa carte de l’ile.

     

    Elle me demande de lui parler, d’essayer de le convaincre de payer les dommages, car c’est mon ami. Je lui explique que ce n’est pas du tout mon ami, que je ne veux pas m’impliquer, que je suis désolée. Je lui conseille d’appeler la police touristique ou leur police. Elle ne veut pas de problèmes. Conclusion ; il ne veut toujours pas payer, elle paiera.

     

    Finalement, bonne décision de ne pas avoir loué de moto. Trop d’accidents selon ce qu’on entend.

     

    Finalement, bien contente de ne pas avoir fréquenté les plages. Vu trop de monde affecté salement par les puces de sable.

     

    Finalement, contente de partir à BKK.

     

    Steve est trop heureux de notre bus pour Bkk. Il a enfin son bus VIP à deux étages sans même qu’on l’ait demandé. Le top, nous sommes assis au 2e étage complètement en avant. D’énormes baies vitrées tout autour de nous. Cool!

     

    Le ciel est lourd, très lourd. Cela tombe dru. Plus on roule, plus on  se rende compte que la tempête a frappé, des arbres fauchés, des accidents, des voitures endommagés par des branches…

     

    On l’a échappé belle.

     

    À l’arrivée, nous nous rendons directement au gh New Siam 2 en espérant qu’il y aura une chambre libre afin de ne pas partir à la recherche d’une autre gh et de devoir revenir sur New Siam 2 le 9 avril, réservé à l’avance sur Agoda. Youpi! Chambre dispo. J’essaie d’obtenir un rabais quelconque ou le p’tit dej gratos, rien à faire. De plus, on doit payer le wifi, 75b pour trois jours par personne, bon, pas cher, environ 75 sous par jour par personne, mais je préfère toujours gratos.

     

    On part pour prendre une bière sur Rambuttri. Un quatuor de Français est à nos côtés. On devient vite copains-copains. Ils sont sur la route depuis 10 mois. Je n’en reviens pas comme on est de la p’tite bière avec nos 9 semaines comparativement à tous ceux qu’on rencontre. Par contre, je me rends compte, qu’au bout de deux mois, c’est suffisant pour moi.

     

    La soirée arrosée avance. Une dame thaïe s’installe à notre table. Elle demande une cig que je lui donne volontiers. Baratin habituel, d’où nous venons, etc. Un des Français lui demande ce qu’elle veut de nous. Je trouve cela un peu grossier et lui dit qu’elle ne veut qu’une cig. On ne s’en préoccupe plus et elle part. Le temps passe, placote, placote. Un mec caucasien, en motorbike, s’arrête, s’adresse à nous. Se présente comme étant un gars fortuné cherchant des personnes à qui parler. Il s’installe à notre table, demande trois verres avec glace, trois bouteilles de coke, sort la bouteille de whisky et nous sert Steve et moi. Les Français partent. On reste seul avec lui. La Thaïe revient et s’assoit. Il lui parle en thaï qu’il semble très bien maitrisé. Mon portable est sur la table. Pourquoi nous avoir servi nous et pas les autres? La dame qui arrive, il parle avec un autre Thaï dans la rue… Steve commence à douter de ses bonnes intentions et me dit qu’on doit lever les voiles. Je ne m’obstine pas, on se lève, on se dit au revoir. Le gars, très poli, nous dit qu’il est heureux d’avoir fait notre connaissance.

     

    Recherche sur le web, rien trouvé à son sujet. N’était-il pavé que de bonnes intentions? Nul ne le saura. C’est de valeur de rater, quelquefois, de bonnes occasions de partager. Je regrette seulement que nous devions être ainsi sur nos gardes afin de ne pas être joué salement. Mieux vaut prévenir que guérir. Cette fois-ci, nous avons écouté la p’tite voix de Steve.

     

    Aujourd’hui, 6 avril, je me mets à jour pour les manifestations à Bkk sur le twitter de Richard Barrow. Rien de particulier, sauf grosse manif, supposée, mais en dehors de la ville ce qui ne trouble pas du tout les touristes, tant mieux. 

     

    Cependant, des nouvelles qui me sidèrent :bus double decker, comme on a pris, 95 morts en cinq mois, ouf, tempête de grêlons dans le nord de la Thaïlande, à Chiang Rai, danger pour la santé dû à la pollution des brulis dans 7 provinces du nord… Le voyage tirant à sa fin, je nous trouve bien chanceux de n’avoir subi que l’arnaque de la frontière cambodgienne.

     

    Tourlou

     





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