26 décembre playa publica Sosua-Cabarete

On part déjeuner et on rencontre ma docteure préférée. Je me souviens qu’elle m’avait dit que je ne devais pas parler pour ne pas faire bouger les muscles de mon visage… ah oui… et ne pas rire. Bon, je n’ai pas suivi tous leurs conseils tout de même. Je lui ai demandé quand je pourrais me moucher… pas avant 30 jours…

Après le dej, je me dis que je devrais prendre une photo d’elle. Alors, arrêt à la clinique. Elle me fait remarquer que ce qui est tout de même surprenant, c’est que cette mésaventure ne m’a jamais empêchée de profiter de toutes les activités et que je : keep going, keep going, keep going. Hi! Hi! Mais qui aurait demeuré dans sa chambre pendant une semaine que je me dis!

On rejoint Julie à la plage publique de Sosua pour quelques heures. Petite saucette très prudente pour ne pas mouiller mon joli visage. Au moins, hier, j’ai enfin réussi à me laver les cheveux. J’avais une maudite hâte. J’avais l’impression de porter une moumoute.

Retour à l’hôtel pour se sustenter et départ pour Cabarete où Dave, un ami Québécois de Julie, propriétaire associé de deux bars, est venu nous rejoindre avec Yennifer, sa copine dominicaine.

Julie a dealé le taxi publico à 200 pesos au total pour nous trois pourvu qu’il n’y ait pas d’arrêt sur la route, car le publico, c’est de 30-40 pesos, mais embarque tout le monde sur sa route. Sinon, cela serait un taxi ordinaire pour 500 pesos sans arrêt.

 On passe quelques heures sur la plage où Steve, Dave et Julie reçoivent une pédicure. Sur la mer, c’est fou. J’ai compté environ une centaine de kite surfers. Impressionnant! Sans compter les planches à voile.

 Je lis les news sur Voyage Forum pour la Thaïlande. Je capote : 66 blessés, un policier tué, un homme qui a reçu une balle à la tête et ils ont lynché un chauffeur de taxi. On demande le report des élections prévues pour le 2 février. On part le 5. Merde! On commence à se questionner sérieusement sur la décision que nous devrons prendre.

On traverse au bar de Dave toujours à Cabarete pour le souper. Steve part avec lui pour l’épicerie. Le bar est vide à notre arrivée, mais se remplit rapidement, car il est déjà 19h.

On mange du steak pigé sur le barbecue accompagné de frites maison et d’oignons rôtis dans le bar/billard/piste de danse D’ Don Pepe Cool! Vers 21h30, on retraverse la rue pour le bord de mer afin d’admirer tous ces bars/restos maintenant tous illuminés par une belle soirée étoilée. C’est vraiment joli! On reviendra et on se paiera surement une bonne langouste au Alfredo. Dave dit qu’elle est à 13$. Belle ambiance, musique, gros poufs ou gros fauteuils, coloré, festif…

Redépart pour Sosua pour l’autre bar de Dave à Sosua dans un quartier pas mal moins, en fait, pas du tout touristique, plus trash, comme dirait Julie. Environ 10 min à pied de Casa Marina, dans une ruelle sombre, déserte sauf pour les locaux sans argent qui étaient dans la rue pour écouter la musique venant du bar Entre Amigos.

C’est un bar ouvert à l’extérieur, style tu es sur le trottoir et tu es accotée sur le bar, 2 tables de billard, 2 tables de dominos et le karaoké. Y’a pas un touriste ici, que des locaux. Plusieurs sont dans la rue, debout ou assis, une femme avec un enfant dans les bras, un jeune qui se tortille le derrière au son de la musique, tiens, un Hummer2 qui passe, weird! Verres de styromousse avec un rhum de piètre qualité… Et les autres à l’intérieur qui jouent soit au billard soit aux dominos, à chacune des tables de dominos s’échauffent certains esprits, les points comptés ne sont pas au gout de tous, d’autres commencent le karaoké lorsque nous décidons de quitter vers 23h30. Ah oui! Nous sommes sorties sur le trottoir et essayons de convaincre Julie de chanter, on la tire, on la traine, elle est rendue assise sur le trottoir. Rien n’y fait! Elle refuse! Nous sommes très très déçus. Chououououou Julie!

Journée variée qui nous a permis de vivre différentes ambiances.

On reviendra. Ma liste de visites est déjà établie : le mont Isabel, son téléphérique, ses sentiers, sa vue superbe, les deux lagunas Grigri et Dudu, le souper sur la plage à Cabarete, se promener le soir à Sosua sur la rue des putes et des vieillards qui les plotent… beurk!

Sosua et Cabarete sont des villes très touristiques emplies d’Allemands, de Français, de Québécois, beaucoup de Dominicains aussi à l’hôtel. Pas vu de débordement sur le resort, mais nous n’y étions pas souvent. Par contre, ce n’est pas le high class. Beaucoup de tatoués de divers âges, des rockers plus qu’ailleurs et beaucoup d’hommes âgés sur le site, dans la ville et partout souvent accompagnés de jeunes Dominicaines. Elles ont le droit d’être à l’hôtel naturellement aux frais de ces vieilles peaux. Elles sont gâtées et profitent.

Par contre, excellent service, employés très sympas, souriants, serviables. La bouffe pas pire pas mieux qu’ailleurs. Faut se rappeler qu’on ne fréquente pas les 5*.

Conclusion, oui, je reviendrai dans cet hôtel, bon prix, bonne qualité tout de même si je ne regarde pas le plafond jauni et qui ne coule pas si je n’ouvre pas l’air clim et la lampe décati avec le mildiou inclus. Mais je n’y suis qu’une semaine, alors je m’en fous pas mal.

Fin pour ce séjour et on se revoit pour le prochain.