• 14-15 avril Le retour

    Toujours un peu stressée avant un départ. Cette fois-ci, ce fut pire. Steve et moi avons très très peu dormi. Nous étions fin prêts à 4h du mat pour prendre la navette jusqu’à l’aéroport.

    Départ cahoteux, pèse sur le gaz, lâche le gaz, pèse su’l gaz, lâche le gaz. Merde! À un moment donné, il a choisi. Pèse su’l gaz, passe sur la lumière rouge… Je demande à Steve si on doit lui préciser que nous ne sommes pas en retard!

    Malgré mon avis qu’on ne pourrait arriver que deux heures à l’avance, on y va by the book, trois heures avant. Les comptoirs n’ouvrent qu’une heure et demie avant le départ. Cela m’énerve qu’on exige d’y être si tôt et de ne pas en tenir compte, nous faire poireauter quand on pourrait passer notre temps plus agréablement qu’à les regarder déambuler, consulter leur mobile, se reposer la tête derrière le comptoir, CELA M’ÉNARVE! Garder le sourire, garder le sourire!

    C’est vrai, Steve, que nous étions les premiers en file par contre, tout seuls pendant… pendant… un temps trop long. Surtout que, lorsque les comptoirs sont ouverts, cela roule.

    Un Québécois nous accoste et nous faisons connaissance. Quel hasard : un agent de la pastorale retraité de Mgr-Parent, même commissions scolaire que la mienne. Il connait d’anciennes collègues malgré que ce ne fut pas du tout le sujet de nos diverses conversations.

    Très sympathique le bonhomme. Il demeure 6 mois dans sa maison dans le nord de la Thaïlande depuis 9 ans avec sa conjointe thaï et six mois au Québec, essentiel si on veut garder notre assurance-maladie.

    Nous ne nous sommes pas lâchés de tout le retour.

    Le service est hyper sur Japan Airlines. Cela ferme la boucle avec mon premier article vantant les services, tel que la débarbouillette bouillante pour nous rafraîchir, le sourire constant des hôtesses, leurs jeux de mains/doigts lorsqu’elles nous présentent le menu, nous servent un plat, un breuvage… tout n’est que souplesse et grâce.

    Japan Airlines, de plus, est en première place pour la plus ponctuelle au monde.

    Départ à 8h, arrivée à Narita à 16h30. Nous sommes rendus 15 h plus tard que l’heure du Québec.

    L’hôtel appartient à Japan Airlines, c’en est un de transit. Écrit en énormes lettres à l’intérieur.

    La cie a devancé le retour d’une journée. L’hébergement est fourni pour le 14 au soir. Je demande les coupons pour les repas. Ce n’est pas à notre dossier. QUOI! Vous connaissez les prix au Japon? J’en fais part à Michel toujours au comptoir. Il garde son calme et nous le laissons aller, car nous ne sommes pas trop patients. Rien à faire que de payer nos repas, photocopier les reçus, effectuer une demande, etc. etc. malgré nos arguments du fait que nous n’avions pas demandé cet arrêt, que ce sont des dépenses sup pour les accommoder et gnagnagna. C’est sur ma liste, je ne perds rien d’essayer.

    On est pas mal fru. Un repas steak : 50$ minimum. On se jette sur le dépanneur où on retrouve plats à réchauffer, sandwichs, bière et sake.

    On s’installe en face, petite table, deux fauteuils, on en approche un autre et on se lamente, on boit et on bouffe. 2 bières, 2 repas pâtes, sauce et crevettes 20$.

    Une chance que Michel nous accompagnait. Il traine son sac de sacs des devises japonaise, thaïlandaises, américaines et canadiennes faisant souvent la navette entre un pays et l’autre. Après avoir échangé nos bahts contre des canadiens, on remet nos canadiens pour des yens. Pas du tout pensé à m’en procurer au bureau de change de l’aéroport.

    La chambre est très bien. En passant, j’adore les toilettes chauffantes, chantantes, pas essayé, trop gênant dans l’aéroport, différents jets. Je me suis amusée.

    Après avoir passé quasi une nuit blanche la veille, l’arrivée dans la chambre fut la position couchée tout habillée. Pitonne, pitonne, 91… 81… 71… 61… 51… ben voyons! En plus, que des postes japonais. Pas fort!

    Steve me dit de me changer. Tout endormie, je le questionne quant à notre destination, on va où? Aaaahhhhhh!!!! Le pyjam! Pyjam à 21h, dodo à 21h01. Je suis tombée comme une roche. Enfin! Steve m’a dit que c’était beau à voir… et sans ronfler… tout en douceur.

    15 avril

    Lever à 7h, les gars sont énervés de se lever si tôt. Le départ de l’avion n’est qu’à 11h. J’ai passé une bonne nuit, alors pas de prob pour me lever.

    Nous sommes pris avec nos sacs. Pas trop compris le commentaire de l’agent à Bkk et j’ai dit oui. Je venais de répondre que je désirais mes valises à Tokyo. Il m’a demandé si je voulais mes valises, ben oui que je les veux. Il aurait pu être plus explicite ou il l’a été et je n’ai rien compris.

    On adore toujours Japan Airlines et son choix de film. C’est le seul endroit où j’écoute un film sans rien faire d’autre. Pas trop dormi. Au moins 3 films si ce n’est 4 dont j’ai manqué la fin, Wolf of Wall Street.

    Gros strech de 12 heures pour Chicago où on doit reprendre nos valises, mais les laisser quelques mètres plus loin. Pas de coin fumeur dans cet aéroport. On étire avant de passer les douanes. Je suis chanceuse, j’ai un membre de plus dans mon équipe puisque Michel est de nouveau fumeur.

    Transit de 4 heures. Oublié mon chapeau à un autre terminal. Je reviens sur mes pas avec Steve à l’aide du métro. Maudite chanceuse! Je le retrouve.

    Pour le dernier bout de deux heures, on reprend Air Brousse, meuh non, American Eagles. Un peu plus gros qu’à l’aller : deux rangées d’un côté et de l’autre.

    Choc thermique à l’arrivée : de la neige tombe poussé par le vent, apeurant, le froid… Steve porte une chemise à manches courtes. Il ne met pas le nez dehors afin de voir si notre amie Loulou est dans les parages. Brave petite Loulou, accompagnée de son cher ami Marc-Henri, qui sont venus nous chercher à l’aéroport.

    On revient dans le trafic. Pauvre Marc-Henri. En passant, je tiens à préciser que mes amis sont âgés de 75 à 80+. Des exemples à suivre quant à leur joie de vivre. Je vous adore tous les deux!

    Retour à maison plus de deux jours plus tard.

    Pas trop dépaysée par le décor, moins que lorsque je pars dans le Sud. Pourquoi me demandé-je? Je viens d’y penser. Peut-être du fait qu’il n’y ait plus de neige au sol? Je crois que oui.

    Moicontented’êtrerevenue


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