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    11 avril Bkk

     

    Steve se lève de plus en plus tard, moi, je suis rendue à 10h. Cela débute les journées tardivement. Trop tard pour un départ pour Ko Kret. Je revois nos activités quasi au jour le jour.

     

    Sur le menu aujourd’hui : la Maison des Artistes, Baan Silapin, klong Bang Luang, et un wat près de notre gh pour faire plaisir à Steve. Hi! Hi! Cela lui permet de se reposer en m’attendant.

     

    Pour Baan Silapin, une maudite chance que j’ai effectué des recherches ce matin même sur le Web, essentiel tout de même cet outil, en attendant que Steve se lève. Personne ne semble savoir de quoi on parle même rendus dans le district de Thonburi. Ouvert de 9h à 18h.

     

    On prend le taxi boat jusqu’à Saphan Taksin. Ensuite, BTS direction station Wongwiang Yai. On se trompe de côté. On débarque et repartons dans l’autre sens. Je regarde l’heure avancer. Me semble que le temps est plus rapide ici.

     

    Rendus à la station, on ne sait trop quelle sortie prendre. Rien n’est indiqué. On prend une chance d’un côté. Un risque de 50% d’erreur. On demande à un tuk-tuk. Il ne sait pas de quoi on parle, l’autre tuk-tuk non plus. Alors, ce sera un taxi. Il réussit à comprendre le nom de la rue, Petkhasem Rd, soï 20, où on doit débarquer, que j’avais noté, ainsi que le nom du wat Kuhasawan. Je dois tellement le répéter que je ne remets plus mon calepin dans mon sac. Je le garde sorti. On se demande vraiment s’il sait où il s’en va. Pas de meter, malgré les conseils lus à répétition sur le Web, il nous charge 200 bahts. Alors, il a beau se perdre. Depuis le temps qu’on roule, on se dit que c’est un bon prix.

     

    Le problème, c’est que le spectacle de marionnettes débute à 14h, sauf le mercredi, et il est déjà 13;35 quand on embarque dans le taxi. On roule et on roule et on roule au moins durant une 15aine de minutes. Enfin, il nous débarque. C’est bien la bonne rue.

     

    On s’y engouffre. Il est où le wat? Merde! Aucun panneau pour nous aider. On se doit de se renseigner. 1re personne, niet, 2e personne, tout droit, 3e nous fait revenir sur nos pas… non, non, non. Me semble qu’on est dans la bonne direction. En plus, des ruelles perpendiculaires… de quel côté? On se renseigne à tout bout de champ. Pas de temps à perdre. Je ne veux pas rater les marionnettes. Enfin, on voit un wat au bout de la rue. Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines.

     

    Ah oui! On rencontre trois monks. L’un d’eux prend une photo de… de… En farce, je dis à Steve que le bonhomme est train de prendre une photo de lui. Ben, c’était en plein cela. Alors, j’ai agrippé Steve par le bras, on a pris la pose et on lui a fait plaisir malgré notre course. En même temps, on s’est encore renseigné sur notre destination.

     

    On se renseigne. La dame ne sait pas, l’autre non plus. L’homme, lui, sait. On doit sortir du wat, prendre à droite. Bon, encore une autre rue perpendiculaire. On se renseigne quasi à toutes les maisons. Ce ne sont que des ruelles qui deviennent de plus en plus étroites. Ah un pont à traverser! C’est bien dans mes notes. C’est pas encore là. On questionne, on questionne. J’entends une voix au micro. On doit bien approcher de notre but, mais les maisons collées les unes aux autres ne permettent pas un passage. On s’éloigne de la voix. Merde! Questionne, questionne. On nous dit tout droit et à droite! Enfin, cela y ressemble. Nous sommes rendus au bord de la Chao Praya, les maisons sur pilotis apparaissent. Ouf! Nous avons trouvé.

     

    Allez, Steve, on court. La Maison des Artistes est la dernière sur pilotis. Cette maison de bois date de 200 ans et ce n’est pas la seule dans le coin, mais ce n’est plus du tout le genre de construction qu’on rencontre sur les autres klongs.

     

    Il y a très peu de personnes, même pas une dizaine. Nous n’avons rien manqué ou si peu, il est 14h10 et nous sommes quasi à bout de souffle. Ce n’est pas la sueur qui manque. Une chance que le ciel est gris, mais le taux d’humidité est toujours aussi élevé.

     

    L’animateur semble très intéressant… si on comprend le thaï. La minuscule salle se remplit à vue d’œil. Les marionnettistes sont habillés tout de noir et porte aussi un masque noir. Trois sont nécessaires pour manipuler une marionnette. La performance se déroule avec des mouvements de danse rythmée. Au milieu de leur prestation, ils font bien rire la salle en interagissant avec les spectateurs. Nous y avons eu droit. Devinez ce que l’une d’elles a eu comme geste pour Steve? Eh oui, cela concerne son bedon qu’elle a flatté et s’est reposée un peu sur son organe, je parle toujours de la bedaine. Le but est de récolter de l’argent pour les aider dans leur œuvre devenue si rare.

     

    Nous avons frustré lorsque nous nous sommes rendus compte que la vidéo sur la caméra ne marche plus. Elle a vraiment besoin d’une révision. Plein de trucs ne fonctionnent plus.

     

    On retrouve sur place un café-resto, à l’intérieur de la boutique toute petite où l’on peut acheter masques, décorations, gravures, etc.

     

    Des sculptures rigolotes décorent le ponton. On peut nourrir les énormes gloutons que sont les poissons-chats avec ce qui ressemble à du styromousse, qu’on dépose dans des boites afin de protéger des objets fragiles, de toutes les couleurs. Ils sont quasi apeurants ces monstres d’une quantité phénoménale.

     

    D’autres boutiques tout au long de ce trottoir de bois flottant.

     

    Pour le retour, je suis les notes prises dans mon calepin. On doit traverser le mignon petit pont. D’un côté, les escaliers, de l’autre une rampe pour les motos qui prennent leur élan et qui ne passent qu’une à la fois. Spécial de les voir aller.

     

    On peut prendre un songthaew pour se rendre à la rue principale. On préfère marcher. On voit beaucoup mieux ce qui se passe autour de nous. Depuis plusieurs jours, nous sommes à la recherche de papier cellophane pour emballer nos sacs à dos. Pas évident dans les minus 7/11. On en trouve un plus gros. On les fait tous. Dernière rangée, enfin, on trouve.

     

    Rue principale, encore une fois, on ne sait pas quelle direction. Steve voit passer un songthaew sur lequel est écrit BTS. Il me lâche un cri et on l’arrête. J’avais lu qu’il y avait une navette gratuite. Le gars demande 14 bahts pour nous deux. C’est pas loin d’être gratuit. Et on roule et on roule et on roule. Steve se pose des questions. Pas moi. C’est aussi long que le taxi, mais en pas moins cher. Je fais remarquer au chum que le gars doit savoir où il va, pas mal plus que nous. En effet, on débarque à la même station.

     

    J’offre à Steve de visiter Thewet. C’’est reparti pour la taxi boat.

     

    Pas grand-chose à voir. Nous sommes en fin d’aprem. Le Flower market, c’est à 23h. À cette heure, des kiosque de plantes, de cactus, plus du vert que les couleurs variées des fleurs qu’on prépare pour le lendemain matin pour les commandes servant aux offrandes un peu partout que ce soit les wats, les bouddhas, les autos, les longs tails… Il y en a partout des fleurs, en colliers, enfilées sur des tiges de métal, en bouquets, etc.

     

    On reconnait la rue Samsen. Nous décidons de la remonter pour revenir à la maison.

     

    En prévision du Songkran, Nouvel An bouddhique, plein de fusils à eau sont à vendre. Il y a même un gadget, une pompe, que tu déposes dans une grosse bouteille emplie d’eau. Un autre que je trouve tripant s’adresse aux enfants. Le fusil est branché à un réservoir qu’il porte sur son dos, réservoir représentant des bonhommes de dessins animés. Trop cute!

     

    Il nous reste le wat à visiter. Il est juste derrière notre rue, Phra Arthit. Pas grand-chose à voir sauf qu’il est dans un endroit verdoyant et les bâtiments sont très jolis.

     

    Pas encore de massage depuis le début du voyage. J’aimerais bien avant notre départ essayer celui pour les pieds.

     

    Mais on est toujours fatigué de notre journée et avons hâte de rejoindre la gh.

     

    Bonne baignade depuis deux jours d’affilée suivie d’une douche. Si je brette trop longtemps dans la chambre avec la clim, plus le gout de la piscine. Mais, en arrivant, tout gommé de sueur, la température du corps au top, la fraicheur de la piscine est bienvenue.

     

    On ne sort plus à l’extérieur pour manger. On bouffe à la gh. Ce soir, nous avons remarqué que tout autour était fermé, restos et bars. Le Songkran et le congé sont déjà commencé?

     

    Bisous.

     




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  • Commentaires

    1
    Lethaikebekoi
    Lundi 14 Avril 2014 à 11:07

    Cool votre journee, pour emballer vos sacs si vous trouvez pas ca coute 5$ a l'aeroport !

    2
    Mardi 15 Avril 2014 à 02:35

    On a trouvé. Tout est bien emballé. Merci Steph.

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