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    12 avril Bkk

     

    UN effort ce matin. On se lève à 8h30, départ 9h pour le marché flottant, floating market de Taling Chan sans passer par le prix exorbitant des longs tails. Prix pour le floating market et deux visites, Wat Arun et les Barges Royales, 2,000 bahts. On a effectué les visites seuls. Reste le Taling Chan selon les infos prises sur le Web.

     

    On devait aller à Ko Kret. Un forumiste m’a donné de l’info qui semble très simple. Je cherche tout de même sur le Web pour xième fois. Rien de ce que tu m’as donné, Nicolas, je le retrouve tel que le pier Phum Wet. Alors, j’ai hésité. Pas le gout de courir après les difficultés pour notre dernière journée. On ira plus relaxe pour le cerveau, mais pas nécessairement pour les jambes.

     

    La veille, nous ne nous étions pas trompés de quai finalement. C’est ce dont on s’est rendu compte aujourd’hui. Le même quai voit passer un train qui va côté nord, ensuite, côté sud. Si on avait attendu le prochain train, si on avait écouté l’enregistrement, si on avait lu les affiches comme il faut… Dans le fond, nous sommes débarqués pour nous retrouver sur le même quai.

     

    Pas d’erreur ce matin. On débarque, pour une deuxième fois de suite, à la station Wongwiang Yai. Une dame nous dit, en fait, un autre employé traduit, qu’on peut prendre le bus 82 pour s’y rendre. Oui, mais de quel côté? On tourne en rond. On se renseigne à un gardien, qui ne sait rien, on se renseigne aux chauffeurs de moto-dop, qui ne savent rien, on se renseigne au chauffeur de taxi… personne ne parle anglais. Le taximan semble comprendre où on veut aller. On lui demande le prix, il ne sait pas, il mettra le meter. Tiens, un honnête homme. Hier, c’est sûr qu’on s’est fait avoir avec l’autre taxi sans meter, 200 bahts. Si on compare avec la distance pour le marché, eh oui, on s’est fait avoir. Ce n’est pas faute de ne pas avoir lu sur le sujet.

     

    On roule un sacré bout sur des autoroutes, pas une, plusieurs. Tourne d’un  sens, tourne de l’autre. On s’en va où, cou’donc? Enfin, il nous débarque. Oh que nous sommes pas sûrs que c’est le bon endroit. J’ai lu à propos d’une bâche verte, nenni ma mie!

     

    Une structure rouge ouverte au-dessus des kiosques de chaque côté de la rue. Allez, on descend. C’est tout de même un marché. On circule tranquillement. Tout à coup, je vois le panneau indiquant que nous sommes bien à Taling Chan. Yes sir!

     

    En fait, on monte sur une plate-forme flottante. Des deux côtés, des bateaux cuisine préparant différents mets : poulet frit, poisson, crevettes, moules, etc. La table de travail pour les serveurs est accrochée à l’extérieur de la rampe bordant la plate-forme. Très long plancher flottant abritant une immense salle à manger avec différentes restaurateurs. On en fait le tour.

     

    On décide de s’asseoir et de diner. Je pointe les plats qu’on débarrasse sur la table : grosses crevettes, quasi des langoustines, et un poisson. Pour les deux, c’était suffisant. Le tout accompagné de deux sodas pour 410 bahts.

     

    Encore une fois, très peu de touristes. Je crois que j’en ai vu deux. Pas un dans cette salle à manger originale.

     

    Les enfants des locaux nourrissent toujours les poissons-chats qui sont des monstres. J’espère que ce n’était pas cela dans notre assiette. La Chao Praya est une poubelle. J’ai vu un mec, vendant ses trucs de mobile sur un pont, qui terminait sa journée. Ce qu’il ne voulait plus, il le jetait dans la rivière. C’est hallucinant leur manque de conscientisation envers leur environnement. Lorsque nous prenons le bateau taxi, je ferme ma bouche. Je ne veux pas des gouttelettes à l’intérieur de mon corps. Ce matin, je prenais des photos des sacs de poubelle qui flottaient à la surface ainsi que les nénuphars arrachés et rejetés à l’eau. Ils suivent le même chemin à la queue leu leu selon les courants.

     

    On voit passer les touristes en long tail. Il passe en coup de vent en prenant des photos. Notre visite n’était pas fantastique, mais la leur, c’est encore plus le néant. Au moins, nous avons dégusté un bon repas malgré que les crevettes manquaient un peu de cuisson.

     

    On revient sur nos pas. On  voit des songthaew, mais nous n’avons aucun idée de leur destination. Faut prendre un autre taxi. L’un d’eux s’arrête et nous offre de nous débarquer au BTS pour 300 bahts… sans meter. On s’est fait fourrer une fois, on passe notre tour cette fois-ci, surtout que nous avons payé l’aller 109 bahts.

     

    Le suivant accepte le meter. Il prend même la peine d’arrêter à la station de propane. On emplit le véhicule à l’avant, en-dessous du capot… et le meter roule. Cette fois-ci, cela ne nous coute que 89 bahts. Ben oui, il nous a débarqué à la station Bang Wa qui est le terminus au lieu de Wongwiang Yai. C’est quoi ces foutues infos glanées sur le Web? Pourquoi nous avoir fait débarquer quelques stations avant?

     

    Direction le marché de Chatuchak, station Mo Chit.

     

    Les deux marchés ont lieu le weekend.

     

    Mon but est de trouver mon fameux plat en bambou laqué. Eh bien, c’est raté. Mais j’ai trouvé un mignon souvenir pour ma belle-maman.

     

    Lors de notre tournée, Steve me dit qu’il y a un connard de touriste qui prend de l’avance sur la fête de Songkran en arrosant les gens. Quelques minutes plus tard, c’est l’attaque généralisée. Un camion passe avec des barils d’eau dans la boite. Tout le monde s’arrose dans l’allée principale. Une procession suit jouant de divers instruments. Un des barils contient de l’eau glaciale. On nous offre un petit contenant d’eau pour arroser le bouddha, un des gars en profite aussi pour en verser dans le cou de Steve. L’ambiance est festive.

     

    Par contre, il y a des conseils à suivre. Bien faire attention à ne pas arroser à l’intérieur des boutiques, restos ou autres, bien faire attention à ne pas arroser un des vendeurs de friture, l’huile et l’eau ne font pas bon ménage. Ne pas se promener torse nu ou en costume de bain, pas de gilet blanc ou transparent laissant voir ton corps, une jeune fille a déjà été arrêtée pour attentat à la pudeur. Sur Kao San Road, il y a même des policiers vérifiant les armes afin qu’elles ne soient pas trop offensives et l’habillement des jeunes.

     

    Une robe m’est, encore, tombée dans l’œil. 350 B, j’offre 250B. La vendeuse rétorque 320$. J’offre 280$. Rien à faire! Je me souviens d’avoir vu la même ailleurs. ERREUR! Non, elle n’était pas pareille. Cela nous a pris 1h-1h30 pour retrouver la boutique et ce ne fut que par un heureux hasard. Nous partions, écoeurés de chercher, surtout mon chum, mais qui a été super patient et a travaillé fort fort. On sort des allées pour se retrouver dans la principale. Steve me dit qu’il y a des robes qu’il voit pas loin… ok, je vais voir. Merde! C’est en plein le kiosque. Trop contente, la madame! Je l’ai obtenue à 300 bahts. J’ai prié, insisté, argumenté que cela serait sa dernière vente de la journée et de la finir en beauté.

     

    Et j’accumule les bracelets sur mes poignets, qu’on ne voit plus, et dans mes valises.

     

    Grosse journée de marche. Retour à la gh.

     

    On doit arrêter réserver notre trajet pour l’aéroport pour demain. On a trouvé une agence avec le prix le plus bas à une rue de notre gh. En même temps, je désire qu’on reçoive tous les deux un massage. J’insiste, car Steve me dit non depuis le début du voyage. Pour moi, pas de prob, pour lui, c’était non. Merde, les deux sont fermés. Faute à la Songkran. L’agence à côté nous dit qu’il n’y a pas de transport. Demain, c’est le début des fêtes et la fermeture de multiples entreprises. Okidou, la jeune fille aurait pu nous en aviser quand nous sommes passés quelques jours plus tôt. Faut voir pour un plan B.

     

    La Songkran est aussi partie en grande dans notre quartier, haut-lieu de l’arrosage en puissance. Moi, la vieille, on me respecte. Le vieux, lui, semble une cible très attirante. Tout le devant de son gilet est mouillé. Moi, je zigzague, me colle aux commerces… pas une goutte. C’est rien, car la poudre s’ajoute à cette eau.

     

    Ce soir, pas trop le gout d’expérimenter ce type de plaisir. La piscine à la gh sera plus agréable. Je garde la découverte de cette folie pour demain avant notre départ pour notre dernier hôtel près de l’aéroport, le Thong Ta Resort & Spa, mais pas de piscine. Alors, je désire partir en fin d’aprem. On verra bien. Demain est un autre jour et le dernier à Bangkok.

     

    A+

     

     

     

     

     




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  • Commentaires

    1
    Loulou
    Dimanche 13 Avril 2014 à 02:50

    Ah que c est amusant se faire arroser hihihi

     

    2
    Dimanche 13 Avril 2014 à 05:36

    Pas sûre pendant trois jours d'affilée par contre avec la poudre qui s'ajoute et les endroits fermés. COntente de le voir un jour. En plein le bon temps pour partir. Quand tu y penses, tu ne peux rien trainer sur toi.

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